Les dispositifs de santé permettent de prodiguer les premiers soins et d’évacuer les cas graves.
La hiérarchie militaire a mis un point d’honneur sur le volet santé des troupes au front. « Lorsqu’on mène une guerre, les blessés ne manquent pas », affirme le lieutenant-colonel Douraï. C’est pourquoi le dispositif sanitaire des hommes au combat est chapeauté par un médecin-chef, en la personne du chef de bataillon, Mvogo. Au total 41 personnels infirmiers sont déployés dans les zones de combat. Quatre trousses médicales d’urgence et trois ambulances médicalisées sont mobilisées. Selon le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o qui parlait à l’émission militaire Honneur et Fidélité de samedi, 14 février, sur la CRTV- Radio, on dénombre à cette date une centaine de blessés, évacués à l’hôpital militaire de Yaoundé. Alors que l’on fait état d’une cinquantaine de soldats camerounais et tchadiens hospitalisés à l’hôpital régional de Maroua. Et le médecin-chef en poste à Maroua effectue des visites régulières dans les camps.
En outre les maladies récurrentes enregistrées sont le paludisme, les maladies diarrhéiques. Et les blessures qui sont généralement traitées par les équipes médicales disponibles, grâce à leurs trousses médicales d’urgence. Les cas sérieux et graves sont référés directement dans les hôpitaux de Maroua et de Yaoundé. « La prise en charge médicale des forces alliées tchadiennes est supportée par le Cameroun », toujours selon l’émission Honneur et Fidélité de samedi dernier. L’on signale des cas de dépressions et traumatismes aigus liés aux différentes attaques sur le terrain. Pour ce volet, des solutions sont envisagées pour la prise en charge appropriée.