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Dossier de la Rédaction

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8 morts dans un incendie à Mboppi

L’épouse et les 7 enfants de Sylvain Akoumé, vigile, ont péri dans le drame survenu mercredi.


L’odeur âcre du brûlé nimbe une vision de cauchemar. Poutres, planches et lattes carbonisées, débris jonchant le sol, restes de meubles calcinés… Le domicile de la famille Akoumé, au lieu dit Mboppi Ancien abattoir, n’est plus qu’un champ de ruines. Et ce jeudi 12 février au matin, voisins autres badauds défilent devant le tableau, la mine attristée, la bouche débordant de commentaires. Des questions aussi : comment ceci a-t-il pu se produire ? pourquoi aucune des huit victimes n’a pu s’échapper ? De fait, ils sont nombreux à s’étonner que la maîtresse de maison et ses sept enfants, âgés de 16 à environ 2 ans, n’aient pas pu casser un des murs de la demeure, construite en matériaux provisoires, pour se sauver.

« Le feu a été très violent dès le départ », confie Carl, un proche voisin dont le mur arrière a été léché par les flammes. « J’entrais par l’autre côté quand j’ai vu les flammes, autour de 21h30 », ajoute-t-il, avant d’avouer son ignorance quant à l’origine de l’incendie. L’officier des sapeurs pompiers joint au téléphone par CT ne dira pas autre chose, s’agissant de la cause du feu. Origine inconnue pour le moment donc, ce qui a laissé libre cours aux imaginations des uns et des autres. Ce feu est jugé étrange, lui qui a pu piéger même un rat, dont la carcasse grillée à souhait se confondait aux autres débris hier…

Les sapeurs pompiers, « assez réactifs » selon le voisin Carl, ont circonscrit le feu qui s’est limité à la concession que la famille Akoumé partageait avec son bailleur. Ils ont emporté les huit corps à la morgue de l’hôpital Laquintinie. Une information confirmée par le chef de cette famille anéantie, Sylvain Akoumé, vigile, qui était en service au moment où le drame se déroulait. Le visage décomposé, il répondait aux questions d’une chaîne de télé locale hier, encore revêtu de son uniforme de travail. Tout autour, des badauds, encore, mais aussi des membres de la famille élargie, assis par terre pour la plupart, présentant l’air hagard des personnes en état de choc. Ou en proie à de profonds questionnements.



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