C’est un accueil chaleureux que les populations de la capitale ont réservé aux chefs d’Etat et de délégation lundi. Le sujet se voulait certes d’un très grand sérieux lundi au palais des Congrès de Yaoundé. On parlait bien de la guerre contre la secte Boko Haram au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement des pays-membres du Conseil de paix et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. Mais les populations de la capitale ont su joindre l’utile à l’agréable. Abdoulaye Bathily, le représentant du secrétaire général des Nations unies aux travaux de Yaoundé, n’est pas resté insensible aux saveurs du « ndolè » camerounais. Lui dont le ton dans le discours aura pourtant été d’une très grande gravité. Les hôtes du président de la République l’ont d’ailleurs fort bien reconnu dans leurs différentes allocutions au cours de la cérémonie d’ouverture. La ville de Yaoundé s’est mobilisée pour réserver un accueil très chaleureux aux chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation qui ont fait le déplacement de la capitale. Les populations entendaient, sans doute ainsi apporter leur appui à la lutte contre la nébuleuse Boko Haram.

Militants de partis politiques, notamment du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), d’autres formations politiques étaient ainsi massés le long de l’itinéraire qu’empruntaient les cortèges officiels jusqu’au palais des Congrès de Yaoundé où se tenaient les travaux. Il y avait là les militants des sept sections RDPC du Mfoundi et des départements voisins : Lékié, Mefou-et-Akono, Mefou-et-Afamba. Cette fois, les populations et militants n’ont pas fait qu’acclamer les chefs d’Etat et de délégations. Ils ont brandi des banderoles pour les encourager dans la lutte engagée contre le groupe terroriste et dont la rencontre de Yaoundé se veut un tournant important au niveau des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.