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Dossier de la Rédaction

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Une étape décisive vers la paix

Voici donc les membres du parlement de Transition centrafricain face à une responsabilité historique devant permettre à leur pays de tourner la page d’une longue période d’instabilité institutionnelle et conjoncturelle défavorable

à son développement. Ainsi, le Conseil national de Transition (CNT) était appelé hier à se prononcer sur le projet de Constitution. Un vote qui constitue une première étape dans le long chemin qui doit mener le texte jusqu'au référendum.

Avec le vote en séance plénière, le CNT va en quelque sorte « s'approprier » cette future Constitution sur la table des parlementaires depuis le début du mois. Mais une fois voté, le texte devra encore être retravaillé pendant quelques jours, puisqu'il n'est pas parachevé. Parmi les nouveautés, les législateurs prévoient la création d'un Sénat. Sous quelles modalités doit-il être élu ? Quelle doit- être sa composition ? Avec quelles prérogatives ? Autant de questions qui doivent encore faire l’objet de discussions. Ensuite, dans le courant de la semaine, ce projet de Constitution sera transmis au gouvernement qui l'étudiera et organisera un atelier d'enregistrement. Une table ronde rassemblant les forces vives de la nation qui, à leur tour, donneront leur avis et éventuellement, amenderont encore le texte. Puis viendra l'étape du passage devant la Cour constitutionnelle de transition qui se prononcera sur sa légalité et les aménagements éventuels. Enfin, le texte reviendra au CNT pour une validation de la Constitution définitive qui sera soumise au référendum dans la foulée, afin que les élections législatives et la présidentielles se tiennent dans les délais prescrits et que la période de Transition prenne fin comme prévue en août 2015. Et que s’installe un climat de réconciliation nationale, de paix et de sécurité. Mais au regard de toutes les étapes qui restent à franchir pour atteindre ce but incontournable destiné à sortir le pays de la crise, le chemin à faire ressemble encore à un véritable parcours de combattant, car des blocages inattendus peuvent surgir ici ou là et retarder inutilement le processus. Ce qu’il ne faut certainement pas souhaiter tant le peuple centrafricain a souffert de cette guerre civile qui a meurtri le pays depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 et les affrontements d’une rare cruauté entre les milices principalement chrétiennes, les Anti-balaka et les rebelles Séléka, essentiellement musulmans. Pourtant le temps presse. A chaque étape du processus de la validation du nouveau projet de Constitution, l’intérêt général doit prévaloir. Chaque étape est en soi décisive pour avancer vers la paix. Car pour une fois, la Centrafrique a désormais toutes les bonnes cartes en main pour bâtir une nouvelle République moderne, tournée vers le développement sur des bases consensuelles solides. 

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