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Dossier de la Rédaction

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Les clients toujours partants après la hausse du prix de la bière l

bar-alcool-camerounL’augmentation du coût de cette boisson n’a pas pour autant découragé les inconditionnels.

Quartier Mvog-Mbi à Yaoundé. Il est à peine 10h mardi. Alors que buvettes et autres débits de boisson ont à peine ouvert leurs portes, de nombreux clients prennent déjà place à l’intérieur.

Comme à l’accoutumée, ces milieux généralement bruyants commencent à s’animer au fil des minutes. Attirés par les décibels sortis des haut-parleurs, les clients passent à tour de rôle leur commande au «barman». Dans l’ensemble, les commandes de bière dominent par rapport aux autres boissons présentes sur le présentoir. Tout se passe comme si la hausse de 75 F survenue la veille sur chaque bouteille de bière de 65 cl n’était déjà pas d’application. On dirait que tenanciers et gérants s’étaient passé le mot, au lieu d’ajouter 75 F qui est le prix officiel pratiqué sur une bouteille de bière qui, à l’époque était de 600 F, ajoutent 100 F.  Sans que cela n’émeuve les inconditionnels qui se montrent plutôt insensibles à cette augmentation.  D’après Claude Ondigui, un vendeur, «c’est à peu près le même nombre de clients qui se retrouvaient là à cette même heure. Il n’y a aucun impact au niveau des finances. Pas de marge supplémentaire si on achetait  le casier à 5400F qu’on  le prend aujourd’hui à 6600 F. C’est 1200 de plus. Mais ce sont les brasseries qui se sucrent.» Il ajoute que les propriétaires de bars se contentent tout juste des ristournes. La seule crainte avec cette hausse selon lui,  c’est que les consommateurs décident de diminuer les quantités.

Pour ce qui est des clients aucune peur là-dessus puisque beaucoup préfèrent ignorer.  Et lorsque nous faisons allusion à l’augmentation du prix des boissons alcoolisées, la majorité balaie cette nouvelle d’un revers de la main. « On va toujours boire », rétorque l’u d’eux. Jean-Jacques Abena, cultivateur nous explique que malgré cette hausse inattendue pour lui, il va continuer à se faire plaisir, à boire comme il faut. « Qu’est-ce que j’ai encore à faire dans cette vie ?», s’interroge t-il. Pourtant l’un de ses voisins ne partage pas cet avis. Ludovic Essono, conducteur de taxi, trouve que les sociétés brassicoles ont exagéré. « Tantôt on parle de 75 F, tantôt, 100F on ne comprend plus rien.» Une somme considérable d’après lui. Il parle de la vie au quotidien qui n’est déjà pas déjà facile.

Dans un demi-dépôt de boisson au quartier Efoulan, la tenancière nous brandit une note venant d’une société brassicole fixant les modalités de mise en œuvre des droits d’assises. Où elles expliquent « se trouver dans l’obligation de réviser à la hausse nos tarifs des bières et alcool à compter du 12 février… ». Madeleine Obono Pegnyems dit gérer cette mini-crise à son niveau. Selon elle, la plupart demi-dépôt préfère acheter chez les grossistes. « Avec eux, nous nous retrouvons avec un bénéfice de 250F par casier», confie-t-elle.bar-alcool-cameroun

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