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Dossier de la Rédaction

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Des propositions pour sécuriser la frontière Cameroun-Nigeria

Elles seront connues vendredi après-midi à Yaoundé, à l’issue des travaux de la 3e session du Comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigeria.

Après trois jours d’intenses travaux, les participants à la 3e session du Comité de sécurité transfrontière Cameroun-Nigeria se séparent vendredi après-midi à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Le programme de la journée prévoit la discussion et l’adoption du rapport général des travaux et du communiqué final, la signature et l’échange des documents, la lecture du communiqué final puis l’allocution de clôture. Très attendues donc des experts des deux pays, des propositions à l’endroit des gouvernements du Cameroun et du Nigeria, quant aux voies et moyens les plus appropriés devant leur permettre de bâtir une zone transfrontalière sécurisée, « où vivent deux peuples épris de paix et animés par des aspirations communes de progrès et de développement », d’après le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, chef de la délégation camerounaise aux assises de Yaoundé.   Pour ce faire,  les membres du Comité ont été répartis au sein de quatre sous-commissions, dédiées aux opérations, à la circulation des personnes et des biens, aux affaires juridiques et à la diplomatie.  Le rapport général des travaux devrait faire le point de la situation sécuritaire à la frontière commune depuis les travaux de la deuxième session du Comité  tenue à Abuja du 8 au 11 juillet 2014 ; évaluer les mesures bilatérales d’ores et déjà préconisées ainsi que les initiatives sous-régionales et internationales visant à mettre un terme aux menées de Boko Haram ; identifier et proposer les mesures susceptibles de renforcer la confiance entre les principaux acteurs de la coopération transfrontalière en matière de sécurité.                                                                                                                                                                                                                                        Il est de notoriété publique que les effets cumulés de la longueur de la frontière terrestre et maritime commune, et son ouverture sur le Golfe de Guinée, font aussi du Cameroun et du Nigeria des pays à la fois confrontés et exposés à de multiples problèmes qui ont une incidence sur leur sécurité. Il s’agit notamment des mouvements incontrôlés de bétail à l’origine de conflits agropastoraux ou intercommunautaires ; du grand banditisme, de la fraude douanière et de la contrebande, de la circulation des armes légères et de petit calibre, de la piraterie maritime, du trafic des stupéfiants, de la traite des personnes. A ces maux, il faut ajouter les activités criminelles de la secte islamiste Boko Haram.                                                    Si à ce jour, la délimitation de la frontière maritime est achevée, la démarcation de la frontière terrestre, longue d’environ 2 000 kilomètres, est quant à elle en voie de l’être.

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