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Dossier de la Rédaction

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« Le Tchad a procédé à une réforme de sa législation »

Mahamat Mbodou Abdoulaye, sécrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité publique.

« Le Tchad est un pays qui a connu une longue période de conflit avec les pays voisins et des crises internes. Le système d’état civil a donc connu des dysfonctionnements à ces moments là qui s’est manifesté par le faible taux d’enregistrement d’état civil . Par rapport à cela, le pays procédé à la réforme de sa législation en la matière. Le 10 mai 2013, le pays a promulgué la loi portant organisation de l’état civil/ La nouvelle législation a pour particularité de rendre universel et obligatoire, l’enregistrement de tous les actes d’état civil. Cette loi a également pris des dispositions pour rendre gratuite la délivrance des originaux d’acte d’état civil/ Ladite loi a institué un quatrième registre d’état civil qui est celui de constatation des mariages religieux et coutumiers car les autorités tchadiennes ont estimé qu’elles ne peuvent promulguer une loi en conflit avec la société à dominance religieuse et coutumière et nous intégrons cette réalité.Le quatrième registre valide le mariage célébré devant l’Iman, le pasteur, le prêtre ou devant les autorités coutumières. Il suffit pour les mariés d’aller devant l’officier d’état civil pour recevoir l’acte de mariage ».

« Tous les registres ont été détruits en RCA »

David Sogbo Ango, directeur des étudesde la planification des statistiques au ministère de l’Intérieur.      

« Le problème de la République centrafricaine est singulier en matière d’enregistrement des actes d’état civil. Pendant les remous socio-politiques qui ont secoué le pays, toutes les structures d’enregistrement d’état civil ont été détruites. Quelques centres d’enregistrement ont été réhabilités et continuent le travail avec l’appui des partenaires, notamment l’Unicef qui a fourni des registres et les équipements. Mais ces moyens restent limités. Avec le soutien des partenaires, il y a eu des actions de terrain, on a procédé à des recensements des enfants nés au cours de la période de crise. Le travail a malheureusement été fait en partie. Au niveau des décès, le problème reste presque qu’entier. De nombreuses personnes restent cachées dans les brousses du fait de la guerre. Elles ont perdu des parents et ne s’empressent pas de revenir en ville. Ce qui rend impossible des recensements ».

« L’enjeu n’échappe pas au Cameroun »

Jules Doret Ndongo, ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale


« Les question d’état civil constitue de nos jours  un enjeu  de bonne gouvernance qui n’échappe pas au Cameroun. La réforme entreprise en 2007 avait permis d’apprécier l’état des lieux, d’identifier les difficultés et de proposer des mesures urgentes à prendre. Ces mesures ont abouti à la nouvelle loi sur l’état civil et la création d’un bureau national d’état civil. Ces mesures avaient également identifié comme mesure principale d’amélioration, l’informatisation et la mise en place d’un réseau de tous les centres d’état civil. Nous avons créé des centres principaux au niveau des communes et des centres secondaires qui sont des centres spéciaux. Le site qui doit abriter le bureau national d’état civil a été identifié.

Dans la réunion ministérielle qui se déroule en ce moment à Yamoussoukro, l’accent est mis sur les enjeux de gouvernance et de développement. Il est important de maîtriser la démographie, savoir ce que nous sommes et combien nous sommes. Cela passe par l’identification d’un enfant dès qu’il naît. Cela est important pour une bonne projection vers l’avenir. Dans ce processus nous bénéficions de l’aide de nos partenaires financiers et une bonne partie des charges est supportée par le budget du Cameroun.

 « L’administration de la santé est importante dans le système »

Alim Hayatou, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique

 « L’administration de la santé est importante dans le processus d’enregistrement des actes d’état civil et pour cela, le ministère de la Santé publique a une grande ambition en matière de l’identification des enfants dès la naissance. Notre ministère a lancé un programme qui permet à chaque naissance d’être enregistrée valablement. Cela permet de suivre l’enfant pas à pas au cours de sa croissance »


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