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Dossier de la Rédaction

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Un succès retentissant

Ne faisons pas la fine bouche comme certains panélistes ayant participé aux débats politiques dans les médias audio-visuels le week-end dernier. Disons les choses sans ambages et comme elles se sont effectivement déroulées : Yaoundé a frappé un grand coup politique et diplomatique en accueillant le 16 février 2015 les plus hautes autorités de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à l’occasion de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX), en vue d’adopter une stratégie sous-régionale de lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.  Qu’on en juge d’abord par la participation qui a été massive. En effet, aucun des dix pays-membres de la CEEAC n’était absent. Bien plus, six chefs d’Etat ont rehaussé  de leur présence le rendez-vous de Yaoundé : les présidents du Tchad Idriss Deby Itno, du Cameroun Paul Biya, de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, du Congo Denis Sassou N’Guesso,  du Gabon Ali Bongo Ondimba, et de Centrafrique Catherine Samba-Panza. Quant au président de Sao Tome et Principe, il  était représenté par le Premier ministre, chef du gouvernement de ce pays, Patrice Emery Trovoada, celui de la République démocratique du Congo s’est fait représenter par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, celui du Burundi par le ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Laurent Kavakure, et celui de l’Angola par le secrétaire d’Etat aux Relations extérieures, Manuel Domingos Augusto.                                                                                                                                                         La même mobilisation a été observée du côté des organisations internationales, car au-delà de la présence du secrétaire général de la CEEAC, l’ambassadeur Ahmad Allam-Mi, le secrétaire général des Nations unies et la présidente de la Commission de l’Union africaine ont fait entendre leurs voix à travers leurs messages lus par leurs représentants. A l’unanimité, tous ont fermement condamné les « attaques répétées et injustifiables du groupe terroriste Boko Haram contre le Cameroun et le Tchad, ainsi que les exactions perpétrées contre les populations civiles ». Puis, pendant la réunion à huis clos,  réagissant aux interventions des présidents  Paul Biya et Idriss Deby Itno qui ont prévenu leurs pairs que si le groupe terroriste Boko Haram n’est pas neutralisé, il pourrait déstabiliser toute la sous-région, les chefs d’Etat du COPAX ont convenu de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour apporter une réponse commune et coordonnée. Joignant l’acte à la parole, ils ont décidé, séance tenante, d’apporter une aide d’urgence en ressources financières d’un montant de 50 milliards de F CFA, en troupes, en soutien de l’homme, en soutien génie, en soutien santé, en équipements militaires divers et en appui aérien. Toutes choses qui montrent que l’appel lancé par le président Paul Biya le 8 janvier dernier a été entendu, lorsqu’il affirmait : « A menace globale, riposte globale », en réponse aux vœux du corps diplomatique à Yaoundé.

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