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Dossier de la Rédaction

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Des équipes d’interventions rapides formées contre Ebola

equipements-centre-urgenceCes professionnels de la santé sont édifiés depuis lundi sur les techniques de riposte à Yaoundé.

Bien que n’ayant pas encore de cas déclaré de maladies à virus Ebola, le Cameroun reste vigilant et met toutes les batteries en marche pour parer à toute éventualité.

C’est dans cette perspective que s’est ouvert un atelier de formation des équipes spéciales d’interventions rapides pour la prise en charge des maladies à virus Ebola au Cameroun (EIR). Pendant sept jours, la trentaine de participants (médecins, infirmiers, épidémiologistes, aides soignants, etc.) va être édifiées sur les méthodes de contrôle, de prévention d’infection, les risques et les modes de transmission, les prélèvements, les signes cliniques et le diagnostic de cette épidémie.


A l’ouverture des travaux, le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda a rappelé que le Cameroun dispose d’un plan stratégique de lutte contre Ebola dont l’une des grandes composantes reste le renforcement des capacités. Ceci à travers la formation des personnels appelés à intervenir sur un cas suspect. « Jusque-là, la composante prévention de la maladie se porte bien parce que nous n’avons pas encore enregistré un seul cas au Cameroun. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes à l’abri parce que notre pays a une faune semblable à celle du Congo ou du Gabon. Nous devons rester vigilants et respecter les règles d’hygiène », a confié le Minsanté.

Pour le Dr Georges Alain Etoundi, directeur de la Lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies, il s’agit concrètement pour l’EIR de reconnaître et de prendre en charge le premier cas éventuel de maladie à virus Ebola qui sera déclaré au Cameroun de telle façon qu’il n’y ait pas de contamination dans le pays. En clair, détecter rapidement, poser le diagnostic, circonscrire le cas pour qu’il ne s’étende pas, restent les maîtres-mots de la prévention puisque c’est une maladie très contagieuse. Constituées par les experts venus des Etats-Unis et d’Angleterre en collaboration avec le Centre pasteur du Cameroun, cette phase expérimentale qui commence à la direction de la Lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies avec 33 personnes, va s’étendre aux régions avec 20 à 25 personnes chacune. Des équipes qui seront disponibles 24 h sur 24 pour que même dans les zones les plus reculées, le délai d’intervention n’aille pas au-delà de 48 heures. Pour mener à bien leurs opérations, les EIR disposent de véhicules pour leur déplacement, du matériel de prélèvement et de transmission, bref d’un dispositif à l’exemple de celui des militaires pour riposter en cas d’agression.

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