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Les évêques prônent l’apaisement en Centrafrique

En cette période de carême, l’épiscopat demande aux fidèles détenteurs d’armes d’aller les déposer dans les paroisses.


Le premier dimanche du carême a servi de tribune aux évêques centrafricains pour inviter leurs fidèles à une repentance d’un autre genre. Dans une lettre pastorale lue dimanche dernier dans les paroisses du pays, ils invitent les chrétiens encore détenteurs d’armes à faire preuve de repentance en cette période, en allant les déposer dans les paroisses. Pour la Conférence épiscopale nationale de Centrafrique, les fidèles chrétiens doivent profiter de cette période de 40 jours pour comprendre que «la vraie paix ne dépend que d’eux-mêmes et que la Communauté internationale n’a pas une baguette magique pour ramener la paix.» Les prélats souhaitent que, «chaque chrétien  dans sa famille, son quartier, son lieu de travail œuvre pour un retour à  la paix en Centrafrique pour cette période de carême.» Pour Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, il est question pour chacun des Centrafricains de contribuer au retour de la paix en ce moment de carême.

A travers ce message, l’Eglise catholique entend contribuer au désarmement volontaire de la population. Afin d’éviter le désarmement forcé réclamé par nombre de Centrafricains suivant la résolution 2149 du Conseil de sécurité des Nations unies, compte tenu de ce qu’il pourra entraîner comme conséquences fâcheuses. Mais, l’appel de l’épiscopat centrafricain est perçu avec scepticisme au sein de l’opinion à Bangui. Car, il n’est pas le premier du genre à inviter au désarmement dans le pays. En 2011, le gouvernement, avec l’appui de la Communauté internationale, avait procédé à une initiative similaire à travers un programme dit de «Démobilisation-Désarmement et Réinsertion des ex-combattants» pour mettre un terme à l’activité des groupes rebelles dans le nord du pays. Ceux des éléments qui ont désarmé ont perçu en retour un pécule. Beaucoup de leurs compagnons attendent toujours que ce programme reprenne. En juin 2014, l’ancien Premier ministre, André Nzapayeke a convié ses compatriotes à un désarmement volontaire. Malheureusement, son appel a été diversement suivi. Car, peu de personnes sont parvenues à déposer les armes dans les arrondissements.  

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