Pour suivre le modèle du poivre de Penja et gagner en compétitivité, une réunion ouverte mercredi à Douala.

Le contexte dans lequel s’ouvraient mercredi 25 février 2015, à Douala, les premiers masters de la qualité, est celui d’un monde de services et de marchandises où le client est sollicité et exigeant. Ainsi a-t-on campé le décor de ces trois journées d’échanges et de propositions sur lesquelles le gouvernement compte s’appuyer pour réorganiser les règles du jeu établies par la loi de 1996. Ce devra être un outil d’aide à la décision pour les pouvoirs publics et tout autant pour les producteurs, a indiqué le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Calistus Gentry Fuh.

L’objectif est donc bien plus large. Surtout quand on se souvient avec M. Fuh que depuis 1996, le souci-qualité a encore gagné en poids dans les échanges commerciaux. Ces masters, a-t-il souligné, sont par conséquent une occasion de rappeler aux entreprises camerounaises combien l’exigence de qualité se pose à elles. Même si nombre d’entrepreneurs privés et publics, d’experts, d’organismes techniques qui seront représentés à ce brain-trust sont d’ores et déjà au fait de ce défi.

Alors que le Cameroun s’engage davantage dans le processus de libéralisation de son économie avec les accords de partenariat économique qui le lieront à l’espace européen, ses succès en matière de biens ou prestations de qualité ne sont pas légion. Toutefois, à l’exemple du poivre de Penja, du miel blanc d’Oku et des feuilles comestibles d’Eru dont les standards sont allés et ont pris des parts sur des marchés étrangers, le Cameroun dispose de quelques atouts, convenait-on à l’entame de la rencontre de Douala.

Il reste aux autres secteurs de suivre les guides ainsi distingués. En attendant que la préoccupation se développe et atteigne tous les milieux y compris les étudiants dont la venue est souhaitée pour la prochaine édition de ces masters.