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Dossier de la Rédaction

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Halte aux détournements des fonds scolaires!

Une rencontre organisée à Yaoundé pour renforcer les capacités des présidents d’APEE en matière de bonne gouvernance.


Longtemps discutée au sein des établissements scolaires, la gestion des fonds d’Association des parents d’élèves et d’enseignants (APEE) a été posée sur la table à Yaoundé. C’était au cours d’une rencontre récemment organisée à Nkolbisson, par l’Ong Nouveaux droits de l’Homme (NDH), dans le cadre du projet « Notre argent, notre responsabilité ». Rencontre à laquelle prenaient par les présidents et membres de ces associations ainsi que le délégué régional de l’Education de base pour le Centre, Jean Théodore Bassi Ngoa Ze.  Objectifs de ces assises : barrer la route à la corruption et aux détournements enregistrés dans certaines écoles, renforcer les capacités des concernés en matière de gestion efficace des fonds scolaires.

Le problème, c’est que ces contributions des parents ne semblent plus participer au fonctionnement des établissements comme prévu. 12.500 ou 15.000 F de frais d’APEE par élève dans un lycée ou un collège de 1500 apprenants ou plus. Une situation identique dans le primaire où les prix oscillent entre 3.500 et 5000 F. Seulement, en fin d’année très souvent, les réalisations sont introuvables. Pas de nouvelles salles de classe et des enseignants vacataires aux abois. A la prochaine rentrée, le même scénario commence et les parents remettent les mains dans les poches, parfois pour débourser des montants revus à la hausse. Si certains responsables sortent du lot et construisent des bornes-fontaines, mettent les maîtres des parents aux petits soins, il n’en demeure pas moins que des cas de mauvaise gestion se comptent à Yaoundé et ailleurs. Une source explique sous anonymat que « des chefs d’établissements sont souvent de connivence avec les présidents de APEE et dépensent  l’argent d’un commun accord». Des calomnies peut-être dans certaines structures, mais l’explication semble plausible dans d’autres.

Face à ces dérives, le délégué régional de l’Education de Base du Centre ne nie pas les faits décriés. « Certains de nos directeurs d’école, de temps en temps, veulent avoir une mainmise sur la gestion de ces fonds. Mais, les dispositions sont prises pour que chacun des intervenants dans la gestion de cet argent, jouent pleinement son rôle. Sans qu’on court le risque d’avoir les soubresauts ici et là », détaille Jean Théodore Bassi Ngoa Ze. Affirmant qu’au quotidien, ils s’attèlent à faire en sorte que les fonds de l’APEE, utiles pour tout établissement, ne finissent pas dans les poches des gestionnaires. Surtout en zone rurale, où le développement d’un établissement repose pour l’essentiel, sur la communauté éducative. Beaucoup comptent ainsi sur la rencontre de Yaoundé pour voir les choses changer dans la gestion des fonds d’APEE, dans les écoles de Yaoundé comme ailleurs.

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