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Dossier de la Rédaction

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Débat: à propos de ces marches de soutien

enregistrement-emission-radio-rtsL’émission politique « Electorat » sur Magic FM est revenue sur les manifestations publiques ainsi que d’autres sujets d’actualité, samedi dernier.

Trois sujets ont meublé le menu du talk politique «Electorat » sur la radio Magic FM samedi 28 février  dernier à Yaoundé.

Jean Patient Tsala, le présentateur, a consacré les 120 minutes de l’émission aux marches de soutien contre Boko Haram, le retour en politique de Titus Edzoa et les conflits de leadership dans les formations politiques au Cameroun. Autour de lui six panélistes : Saint Eloi Bidoung (3è adjoint au maire de Yaoundé 6, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais-Rdpc), Hervé Akam (militant du Rdpc et historien des mentalités), Franck Hubert Ateba (président de l’organisation non-gouvernementale Afric-Avenir et secrétaire national adjoint au Mouvement pour la renaissance du Cameroun -Mrc), Emmanuel Mbenoun (chargé de la communication de la circonscription électorale provinciale du Centre au Social Democratic Front –Sdf), Christian Lang (journaliste) et Mahi Mahi (membre de l’Union des populations du Cameroun).

Pour Hervé Akam, même s’il n’a pas pris part quelques heures auparavant à la « grande marche patriotique » du collectif « Unis pour le Cameroun », cet événement est un catalyseur de la conscience nationale. « Ce type de marches, qui sont des manifestations mobilisatrices contre un ennemi dangereux tel que Boko Haram, permettent aux Camerounais de retrouver une identité nationale par opposition à l’identité tribale. Quel que soient les tranches d’âge, les clivages politiques, on a retrouvé une unité à cette occasion», affirme l’historien des mentalités. A contre-courant, l’autre militant du Rdpc en studio, Saint-Eloi Bidoung s’interroge sur la sincérité, les motivations et les sources de financement des organisateurs de la marche de samedi dernier. « Il ne faut pas organiser quelque chose pour plaire au prince. Il ne faut pas organiser un événement de cette nature pour se positionner. Je suis contre la marche organisée par ce collectif, parce que ce groupe est composé de journalistes, qui dans leurs publications précédentes, laissaient croire que les combattants de la secte Boko Haram auraient le dessus sur notre armée. Aujourd’hui que la tendance semble être renversée, ces mêmes personnes voudraient mobiliser les compatriotes contre Boko Haram », lâche l’adjoint au maire de Yaoundé 6.

S’agissant du retour au Rdpc de Titus Edzoa, ancien secrétaire général à la présidence,   Emmanuel Mbenoun estime qu’il ne pouvait en être autrement car, « même si le concerné avait voulu être candidat à la présidentielle de 1997, il n’avait jamais démissionné et n’avait non plus été démissionné de son parti ». « Si Titus Edzoa, avec la trajectoire politique qui est la sienne, lance un parti politique aujourd’hui, est-ce qu’il aura une capacité mobilisatrice pour avoir une base électorale digne? », s’interroge Christian Lang. « C’est une preuve de lucidité politique pour Edzoa de revenir au Rdpc parce qu’il est entré en politique suite à de nombreux décrets présidentiels », pense Franck Hubert Ateba.

Le débat est clos par la question des querelles de leadership dans les partis politiques. Au menu, la récente sortie du conseiller auprès du secrétaire général du Comité central du RDPC contre son camarade de la Lekié, la récente démission d’Elisabeth Tamajong de ses fonctions de Sg du Sdf et les clivages Assigana-Kamto au Mrc. Sur ce dernier aspect, Franck Hubert Ateba affirme que « le problème est qu’on observe malheureusement une réelle difficulté de s’exprimer dans le Mrc. Notamment sur la question de la durée du mandat du président».

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