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Dossier de la Rédaction

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La vente de la drêche se porte bien

vente-drecheAvec des gains d’environ 100.000 F le mois, les revendeurs de ces déchets se disent satisfaits de cette activité.

Cela fait pratiquement 15 ans que Valentin Mboe vend de la drêche. Installé en plein air aux alentours du lieu dit « ancien abattoir » près des Brasseries du Cameroun, ce père de 3 enfants dit trouver son compte dans le commerce.

La vente de la drêche rapporte. J’ai de quoi nourrir ma famille, payer mon loyer et envoyer mes enfants à l’école et  vivre au quotidien », déclare-t-il.

Ce vendredi matin, Valentin dit avoir fait une bonne affaire. Il a  vendu d’un coup, 10 sacs de drêche à un éleveur, à raison de 2 000 F le ballot. Et comme c’est la fin du mois, le vendeur fait aisément son  bilan financier. Selon lui, il fait un bénéfice de 100.000 F, mais le chiffre varie d’un mois à un autre. Parfois, il se retrouve avec 80.000 F, « lorsque le marché est difficile. C’est à dire si j’ai vendu le sac à 1800 ou 1700F », précise le vendeur. Ce dernier achète une tonne de drêche à 25 000 F, soit près de 20 sacs de 50 kilos. Tant que les 20 sacs ne sont pas épuisés, inutiles pour lui de se faire livrer. « Il faut d’abord épuiser le stock ». C’est l’avis de ses camarades établis au même endroit. Selon eux, l’apport financier est quand même considérable. Mais ils ajoutent que l’activité est loin d’être une partie de plaisir. « Il faut être patient, supporter les intempéries et la fatigue ». Agé de 23 ans seulement, Alain Ndongo sait de quoi il parle. Ce jeune homme se vante de nourrir porcs, chèvres, poissons, poules, canards  depuis près de 8 ans. « C’est un âîné qui m’a amené ici, j’ai trouvé l’affaire intéressante, juteuse et depuis je vis de  ces déchets », lance-t-il hilare. Comme ses collègues, il explique qu’il s’est fait une véritable clientèle chez les éleveurs. « Je me fais une marge de 8000 à 10000 F par tonne de drêche », ajoute Alain. Il explique qu’au départ,  l’activité n’était pas aussi rentable, seuls les porcs consommaient ce mélange de sorgho, maïs et blé. Aujourd’hui, poissons, chèvres, moutons et volailles se sont aussi invités à cette table. Ce qui a boosté l’activité. La livraison de la drêche se fait sur place. Pas besoin de se déplacer. « On achète directement chez les grossistes  qui se ravitaillent aux Brasseries », indique ce détaillant. Qui estime que le gain des grossistes est beaucoup plus important.vente-dreche

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