La conférence-débat organisée par l’Ajecam vendredi à Yaoundé leur a permis de comprendre ce concept.
Marie Clotilde Tsanga, directeur général de la société Kodima Bois. Une entreprise qui exploite et vend du bois. Mais le rêve de ce chef d’entreprise c’est de pouvoir assurer la transformation du ce produit. Mais selon elle, le problème de financement des machines est un véritable frein au développement. Membre de l’association des jeunes chefs d’entrepreneurs et entrepreneurs du Cameroun (Ajecam), elle a tenu à assister comme une trentaine d’autres chefs d’entreprises à cette conférence-débat organisée vendredi à la Chambre de commerce par cette association. Il est question pour ces entrepreneurs de voir de quel type d’accompagnement ils peuvent bénéficier du programme national de mise à niveau des entreprises (PNMAN) dont il était question au cours de cette rencontre.
Pour Camille Onana, président de l’Ajecam ce séminaire a pour but principal de sensibiliser les entrepreneurs sur le processus de mise à niveau des entreprises, et celui de l’accompagnement à la mise en place des systèmes de management de qualité, le processus de réalisation du diagnostic financier. Le directeur du bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), Chantal Elobat, présente à ce débat a indiqué que le gouvernement camerounais avait entrepris de préparer l’économie camerounaise à la mondialisation par le renforcement de la compétitivité des entreprises. C’est pourquoi le choix de mise à niveau vise à préparer et adapter les unités de production à un nouvel environnement hautement agressif. Il est surtout question de sensibiliser les entrepreneurs pour qu’elles adhérent au PNMAN. Les sociétés de transformation sont les plus concernées par ce programme qui a pour ambition d’apporter une assistance technique de l’ONUDI et d’un appui financier de l’Union européenne. Mais pour bénéficier de ce programme, il faut répondre aux critères d’éligibilité arrêtés par le comité de pilotage du BMN. Entre autres un chiffre d’affaire de 50 millions de F.
