L’association caritative REPCAM a offert des pagnes aux pensionnaires de la prison centrale de Yaoundé, vendredi dernier.
« Merci maman, merci ! Je ne peux te donner que tout mon amour. Merci maman, merci ! ». C’est par cette chanson que les membres de l’association dénommée Le Relais Enfants Parents du Cameroun (REPCAM), ont ouvert, vendredi dernier, la cérémonie de remise de dons aux des femmes et des mineurs détenus de la prison centrale de Yaoundé. Des présents constitués pour l’essentiel des pagnes du 08 mars, des sacs de riz, pâtes alimentaires et autres types de vivres. Le REPCAM a également remis des quittances de paiement des amendes pour les mineurs ayant purgé leur peine d’emprisonnement. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef du service du personnel du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Jean Baptiste Nyebel, et de la présidente du REPCAM, Claire Mimboe Ndi Samba.
Dans l’exposé présenté par Jean Baptiste Nyebel sur le thème de la Journée internationale de la Femme: « Mise en œuvre de la plateforme d’Action de Beijing au Cameroun : bilan et perspectives », l’orateur a précisément appelé les femmes à prendre conscience du rôle qui est le leur dans l’éducation de la société camerounaise. Il leur a conseillé d’adopter des attitudes qui les honorent car a-t-il précisé, la marche du Cameroun vers l’émergence en appelle à la contribution de tous et de chacun. Il a conclu son propos en partageant avec l’assistance le vœu émis par le Minproff, celui de voir chacune de ces femmes payer sa dette envers la société et qu’un beau jour, qu’elles retrouvent enfin une vie normale.
Dans son bref exposé, Claire Mimboe-Ndi-Samba a souligné que c’est la première fois que l’association dont elle a la charge remet des pagnes aux femmes détenues. Ceci vise à faire comprendre à celles-ci qu’elles ne sont pas seules. Claire Mimboe Ndi Samba a par ailleurs mentionné que cet acte est la traduction de l’objectif du REPCAM qui est celui de maintenir les liens parentaux entre les enfants et mères détenues dans les prisons du Cameroun.
