Le journaliste à la retraite, issu de la 11e promotion de l’Esijy-Essti-Esstic est décédé samedi dernier des suites de maladie.

Consternation et tristesse. Telle est l’ambiance qui règne au domicile de Bernard Alphonse Libot (BAL), journaliste de la CRTV, à la retraite, sis au quartier Ngousso depuis son décès samedi dernier. Son fils aîné, Emmanuel Donatien Libot, sa fille de 29 ans, Jacqueline Alphonsine Ngo Libot et les autres enfants et petits-enfants sont inconsolables. « Papa est allé se reposer après plus de 12 ans de maladie. C’est un soulagement parce que pendant ces années, il achetait la santé. C’est la séparation qui nous fait mal parce qu’il était à la fois le père et la mère. Il était notre fierté », confie Jacqueline Alphonsine Ngo Libot en larmes. « Notre grand-frère ne l’appelait jamais papa, il l’appelait excellence parce que c’était un grand journaliste», raconte la jeune dame en émoi.

A l’annonce de son décès, certains de ses auditeurs se souviennent encore du show matinal de Bernard Alphonse Libot dans les éditions matinales des journaux de 7h au poste national de la CRTV. Il y avait imprimé sa marque d’une intonation dont lui seul détenait le secret, avec son co-présentateur Serge Ngando Ntone (SNN). A la retraite depuis cinq ans, ce journaliste à la voix de stentor était le chef de la cellule des reportages spéciaux du Premier ministère. Diplômé de la 11e promotion de l’Esijy-Essti-Esstic, le natif de Badjob dans le département du Nyong-et-Kellé, divorcé depuis 13 ans, la soixantaine à peine entamée laisse des enfants éplorés. D’après la famille, le programme des obsèques sera disponible plus tard.