Les dames des services du Premier ministre sensibilisées sur le sujet mardi à Yaoundé.

« Nul ne peut prétendre à l’égalité entre l’homme et la femme et au développement s’il ne maîtrise pas les droits fondamentaux de la femme. » Dixit Ndoh Bertha Bakata, conseiller spécial aux services du Premier ministre mardi à Yaoundé.

C’était à l’occasion du lancement des activités de la 30^e édition de la Journée internationale de la femme. C’est donc avec enthousiasme qu’elles ont manifesté leur intérêt à la table ronde organisée pour les sensibiliser sur la connaissance de leurs droits primordiaux.

Les panélistes constitués de trois experts dont le Pr Robert Nemedeu, juriste et enseignant à l’Université de Yaoundé II-Soa en a énoncé la plupart qui sont tirés de la Constitution de 1996 et de la Charte africaine des Droits de l’Homme de 1981. Il s’agit notamment de l’égalité des sexes, de la préservation de la dignité de la femme, du droit à la vie et à la sécurité de sa personne. A l’instar du mariage où la femme est l’égale de l’homme, donc libre de prendre des décisions au même titre que ce dernier. « Les droits fondamentaux instruits par le législateur africain a pour objectif de restaurer l’égalité entre l’homme et la femme. Ceci en tenant compte de l’importance du rôle de la femme dans la société, dans la résolution et les activités économiques. La femme africaine joue un rôle très crucial dans la préservation des valeurs africaines basées sur les principes d’égalité, de paix, de dignité, de justice, de solidarité et de démocratie », a expliqué le Pr Robert Nemedeu.

Il s’avère cependant que de nombreuses femmes n’ont aucune connaissance de leurs droits. Pourtant d’après Jean Pierre Makang, sous-directeur de la Promotion des droits de la femme au Minproff, plusieurs actions sont menées depuis 1975 par le gouvernement pour abolir les discriminations endurées par elles. A l’exemple du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille qui assure, entre autres, leurs droits civiques, civils et sociaux pour promouvoir les droits fondamentaux et permettre aux femmes de se les approprier.