Les ambassadeurs de Tunisie et du Japon, arrivés en fin de séjour au Cameroun, ont été reçus jeudi, au nom du chef de l’Etat, par le PM.
Il aura passé un peu plus de quatre années au Cameroun, à la tête de la mission diplomatique tunisienne. S.E. Abderrazak Landoulsi, est allé faire ses adieux au Premier ministre, chef du gouvernement jeudi. Au nom du chef de l’Etat, Philemon Yang a reçu le diplomate tunisien avec qui il a fait le point de la coopération bilatérale. Il convient de souligner que la Tunisie est le premier partenaire commercial du Cameroun en Afrique du Nord. Et les échanges entre les deux pays se font également dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, la culture, la recherche scientifique. Près d’une dizaine d’accords et de conventions existent d’ailleurs. Abderrazak Landoulsi, qui est un ancien étudiant de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) a relevé que dans le domaine de l’éducation, ce sont environ 1 500 jeunes Camerounais qui sont inscrits à ce jour dans des institutions privées d’enseignement supérieur de son pays.
Avec le Japon, l’éducation est également l’un des domaines où la coopération avec le Cameroun se porte très bien. Avec notamment la 5e phase de construction des écoles primaires japonaises, qui ont eu pour principale cible, pendant le séjour au Cameroun de S.E. Tsutomu Arai, la région du Nord-Ouest. L’ambassadeur du Japon, qui a présenté ses lettres de créance au chef de l’Etat le 3 janvier 2012, était le second diplomate à faire ses adieux hier à Philemon Yang. Il aura donc passé trois années pleines au Cameroun, selon son expression. « Nous avons continué la construction des écoles primaires, en particulier dans la région du Nord-Ouest ». Le Japon s’est également manifesté par la construction de forages dans la partie septentrionale du pays. L’agriculture a également été l’un des domaines de coopération entre les deux pays durant le séjour de l’ambassadeur Tsutomu Arai. Même s’il convient de souligner que la coopération entre les deux pays se manifestent également dans le cadre de la Tokyo International Conference for Africa Development (TICAD), conçue et mise en place en 1993.
