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Dossier de la Rédaction

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Le Mbam-et-Kim se redéploye dans le Placement des cartes du RDPC

René Emmanuel Sadi a présidé un meeting à Ntui samedi.


Le constat est clair. L’opération de placement des cartes d’adhésion et de cotisation du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans le Mbam-et-Kim  n’a pas donné le résultat attendu. Plusieurs personnes trainent encore le pas pour accomplir l’un de leurs devoirs de militants. D’après les rapports des équipes descendues sur le terrain, il ressort qu’un bon nombre de militants de base n’a pas été sensibilisé sur l’opération. Certains jeunes, âgés de moins de 21 ans, se plaignent du coût élevé des cotisations à leur niveau. Les nouveaux militants, de leur côté, refusent de payer les cotisations à partir de 2012. C’est donc pour trouver des solutions à tous ces problèmes qu’un grand meeting de remobilisation pour l’intensification de l’opération de placement de cartes a été organisé à Ntui samedi. La rencontre a rassemblé toute l’élite du Mbam-et-Kim, militants du RDPC et les autres couches sociales du département. Chacun, en ce qui le concerne, est venu avec une idée, gage d’un militantisme responsable. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, membre du bureau politique du RDPC est donc allé au front comme un bon guerrier bantou pour remobiliser ses troupes. Il a sensibilisé tous les militants, les principaux responsables des organes de base, sur la nécessité de maintenir le cap et surtout de tenir haut le flambeau  du RDPC dans leur département. En bon chef, il a donné de nouvelles directives. « De nouvelles équipes vont redescendre sur le terrain avec pour mission de placer le maximum de cartes. Nous devons relever ce défi pour donner la pleine mesure de notre militantisme. Le Mbam-et-Kim doit rester plus fidèle que jamais au RDPC », a dit René Emmanuel Sadi.

Le meeting de Ntui s’est tenu au moment où le Cameroun est en guerre contre la secte Boko Haram. L’occasion a ainsi permis aux fils et filles du Mbam-et-Kim de condamner les actes barbares de la secte. Saluant la bravoure des soldats camerounais et tchadiens au front, les populations du Mbam-et-Kim ont adressé une motien de soutien au chef de l’Etat.

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