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Dossier de la Rédaction

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La sécurité maritime sous les feux de la rampe

Les 2es journées sur le code de sûreté des navires et installations portuaires se tiennent à Kribi.


Pour la seconde fois depuis 2012 et dans la même ville de Kribi, le ministère des Transports à travers le Port autonome de Douala (PAD) a réuni experts et utilisateurs des infrastructures portuaires au Cameroun ce 9 mars 2015. Jusqu’au lendemain, les membres de cette assemblée technique réfléchiront à la mise en conformité de l’outil portuaire national au Code Isps. Une abréviation universelle qui désigne le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires.

Le ministre des Transports, Robert Nkili, a indiqué que cette fois-ci, la réunion de Kribi va d’abord s’informer des évolutions récentes du Code Isps dans le monde. Ensuite, l’on établira un état des lieux de son application locale ; avant de débattre des perspectives qu’ouvrent les projets portuaires de Kribi et Limbé. Enfin, aura rappelé l’autorité de tutelle, ces journées seront aussi l’occasion de mesurer l’impact des avancées technologiques telles que le scanner dans la surveillance des ports.

L’expérience camerounaise en matière de prévention des menaces pesant sur le transport maritime a déjà permis de mettre en place, de concert avec 25 pays africains, un Centre international de coordination des opérations de sécurisation du golfe de Guinée à la suite d’un sommet à Yaoundé (juin 2013). Mais depuis lors, le contexte a encore largement changé. La menace Boko Haram n’est pas loin, a alerté le ministre Nkili. Les participants en sont d’autant plus conscients qu’« un acte terroriste dirigé contre un port a nécessairement des conséquences d’une gravité énorme, pouvant dépasser les limites d’une place portuaire », selon la réflexion du directeur général du PAD, Emmanuel Etoundi Oyono.

En l’espèce cependant, Limbé et Kribi, circonscriptions portuaires sous le contrôle du PAD et ce dernier lui-même, sont sous bonne surveillance. « Nos partenaires jouent relativement bien leurs partitions », s’est satisfait M. Etoundi Oyono tout en concédant quelques manquements et des choses à améliorer. En attendant les nouvelles résolutions de ces journées, les acteurs du secteur peuvent déjà se satisfaire de la création à la capitainerie du PAD, d’une cellule spécialement chargée du Code Isps.



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