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Dossier de la Rédaction

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Les étudiants de l’IRIC remercient Paul Biya

Les admis au dernier concours en diplomatie saluent l’implication personnelle du chef de l’Etat qui a conduit à un dénouement heureux.

 

Estelle Nadia Nti a voulu passer inaperçue ce mardi 10 mars 2015. Mardi était jour de rentrée solennelle pour les candidats définitivement admis, au dernier concours en filière diplomatie, à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), suite à l’arbitrage du chef de l’Etat, le président Paul Biya. Mais lorsque le directeur de l’établissement, Pierre Emmanuel Tabi, passe la parole aux 22 étudiants pour leur présentation, tous les regards des journalistes présents dans l’amphi se tournent vers la quatrième rangée. Estelle Nadia Nti est assise à la troisième table, habillée d’un pantalon noir et d’un haut bleu-marine. Après la photo de famille, tout le petit monde de la presse se rue vers celle dont le cas a défrayé la chronique la semaine dernière. Elle était vice-major sur la première liste publiée, mais son nom ne figurait plus sur la deuxième liste. Emue pendant toute la matinée, elle refusera de s’exprimer. En attendant le dénouement heureux des résultats de ce dernier concours, elle continuait à suivre les cours et à participer aux évaluations à l’Iric, master d’Intégration régionale et management des institutions communautaires. En coulisse, elle dit sa fierté de pouvoir toujours « compter sur les interventions sages du chef de l’Etat ».

La réserve de cette jeune dame va visiblement contaminer ses huit autres camarades du même sexe. Aminatou Amadou, admise sur la liste des étudiants étrangers, est néanmoins « heureuse que les cours commencent bientôt ». Chez les 13 hommes ayant effectué eux aussi leur rentrée, c’est l’enthousiasme. Habillés en costume à deux ou trois pièces, tous sont reconnaissants à l’endroit du président Paul Biya pour l’épilogue heureux de cette affaire de listes à l’Iric. « Ne nous parlez pas de première ou de deuxième liste, nous connaissons une seule liste. Celle lue à la radio et affichée à l’Iric suite à l’annonce de l’implication personnelle du chef de l’Etat », souligne Brice Cardeau Simeu. Ce dernier était 14è sur la première liste et avait perdu tout espoir de faire partie de la filière diplomatie après la publication de la seconde liste. Lucien Thierry Mebenga, dans la même situation, indique avoir reçu « un coup de fil de la Commission nationale Anti-corruption (Conac) dimanche 8 mars, peu avant midi l’informant de ce que le président Paul Biya s’était saisi du dossier de l’Iric et que les choses allaient évoluer positivement ».

Côté staff, Pierre Emmanuel Tabi indique d’abord pendant la cérémonie de rentrée solennelle qu’il n’y aura pas d’interview à la presse. Il consentira néanmoins à échanger avec les journalistes après la photo de famille. Le directeur de l’Iric aura insisté auprès de cette nouvelle vague de futurs diplomates « qu’il fallait faire tout pour se comporter en étudiant ordinaire». Stéphane Ngwanza, directeur adjoint chargé des études, aura entre temps rappelé que « ce sont 50 matières au moins et 1800 heures de cours qui attendent ces étudiants ». « Vous n’êtes pas à un pique-nique ici. Mettez-vous donc à la tâche dès aujourd’hui », instruction du Pr Jean Emmanuel Pondi, chef du département de politique internationale. Après ces conseils, la promotion s’est enfermée dans une salle de cours pour élire son délégué. Une nouvelle vie dans le moule qui a formé d’imminents diplomates camerounais et étrangers peut désormais commencer.


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