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Dossier de la Rédaction

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Ce qui doit changer pour améliorer le climat des affaires

Le secteur privé demande la mise en œuvre des réformes structurelles pour garantir les investissements.

 

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang vient d’avoir une concertation franche avec le monde des affaires dans la capitale économique. La 6e session du Cameroon Business Forum (CBF) a permis à tous les intervenants d’avoir un échange sincère sur le climat des affaires. A l’issue de cette session, le gouvernement salue les avancées enregistrées dans le dispositif légal, réglementaire et institutionnel. Depuis 2006, l’Etat du Cameroun est engagé dans un combat visant à améliorer le climat des affaires. En particulier, la mise en place du CBF avec l’appui de partenaires comme la Banque mondiale (à travers IFC) vise à favoriser le dialogue public-privé dans le but d’insuffler la dynamique appropriée pour booster la productivité des entreprises camerounaises.

Ce qui a été fait

Le bilan des actions engagées en 2014 montre que les réformes évoluent plus ou moins bien. Au total, 36 recommandations, couvrant douze (12) chantiers de réformes ont été adoptées au cours de la cinquième session tenue le 06 mars 2014. Parmi ces recommandations, on en compte 6 nouvelles et 30 reconductions, dont certaines ont fait l’objet de requalifications. Compte tenu du faible niveau d’exécution des recommandations au cours de l’année dernière, il avait été décidé d’accorder une priorité à la finalisation des chantiers en cours, en limitant le nombre de nouvelles propositions de réformes.

Au 31 décembre 2014, 18 recommandations sur 36 sont soit exécutées, soit en cours de finalisation, ce qui représente un taux de réalisation de 50%. Ces réformes sont reparties ainsi qu’il suit : création d’entreprises (3 sur 4) ; payement des impôts (1 sur 2) ; litiges commerciaux (0 sur 3) ; facilitation du commerce transfrontalier (2 sur 6) ; accès à la propriété (1 sur 2) ; permis de construire (1 sur 3) ; promotion des Investissements (3 sur 4) ; accès au financement (3 sur 6) ;inspection (2 sur 2) ; renforcement du dialogue (1 sur 1) ; licences et agréments (1 sur 1) et gouvernance (1 sur 2).

Mettre en œuvre les réformes non-engagées

Au nombre des actions non encore engagées, les participants au CBF ont appris qu’il y a la désignation des responsables de la Caisse de dépôt et de consignation ; l’extension des contrats de performance à tous les opérateurs portuaires ; l’élaboration d’un programme de modernisation du port de Douala (à requalifier par le renforcement et l’extension du réseau de circulation dans la zone portuaire) ; l’informatisation des procédures d’octroi des permis de construire à Yaoundé ainsi que la relocalisation du scanner au port de Douala.

Finaliser les actions en cours

Viennent ensuite des actions en cours et qui nécessitent une accélération en vue de leur aboutissement. On peut citer entre autres : la finalisation de la phase-pilote d’identifiant unique (lancement prévu pour février 2015 avec l’assistance technique d’un cabinet belge) ; l’adoption de la loi sur la médiation ; la finalisation de la stratégie de la promotion des investissements (phase 1/diagnostic achevée) ; l’informatisation des Registres de commerce et de crédit mobilier (en cours de préparation avec l’assistance de l’Agence française de développement) ; la finalisation du projet de texte sur le capital risque ; la construction de la plateforme logistique portuaire (en cours, avec l’assistance de la Banque mondiale) ; la mise en place d’un guichet unique pour l’octroi des documents d’urbanisme à Douala (recherche de financement en cours) ; les travaux sur la dématérialisation des procédures au port (volet enlèvement) ; la finalisation des textes sur les bureaux d’information sur le crédit et les agences de notation ; le lancement de la campagne d’information et de sensibilisation relative à l’implémentation des guichets uniques des transactions foncières (février 2015) ; l’élaboration d’un code d’éthique du secteur privé (en cours, disponible pour mars 2015) ; l’élaboration des plans cadastraux (lancement prévu pour février 2015 pour une durée de 31 mois avec l’assistance financière de la Banque africaine de développement).


 

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