Une convention entre le gouvernement et ses partenaires financiers a été signée mercredi à cet effet.

Les populations  de Yaoundé et de ses environs n’auront plus à souffrir du manque d’eau. Sa capacité va bientôt augmenter de près de 55 000 m³. C’est l’objectif visé par les  deux accords de prêts signés mercredi à Yaoundé entre l’Etat du Cameroun d’une part et la Société générale France et Eximbank USA d’autre part. Le montant des accords s’élève à un peu plus de 36 milliards de F. Cet argent est destiné au financement de la phase d’urgence du Programme d’approvisionnement en eau potable de la ville de Yaoundé et de ses  environs. Pour le compte de la station de traitement d’eau d’Akomnyada produisant actuellement 100 000 m3 par jour et la Mefou dont la production journalière est de 50 000 m³ par jour. Il est donc question d’accroître la capacité de production, en vue de satisfaire la demande d’eau estimée à 205 000 m³ par jour dans la ville de Yaoundé.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Yaouba Abdoulaye qui a présidé la cérémonie en présence du secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee), des représentants des deux institutions bancaires, de ceux des ambassadeurs de France et des États-Unis ainsi que du directeur général de Camwater, a dit sa satisfaction, quant à l’aboutissement de ce projet tant attendu. Un projet  qui, d’après lui, va augmenter le taux de couverture en eau potable pour répondre aux questions cruciales de manque d’eau des populations de Yaoundé et des environs. Pour le directeur général de la Camwater, Jean William Sollo, ce projet sera complètement réalisé à partir du mois de décembre prochain. Et va permettre de couvrir plus de 90%  de la population jusqu’en 2020. « A partir de 2020, nous allons  mettre en place un autre programme qui nous permettra sur les 50 prochaines années d’avoir sûrement de l’eau pour la ville de Yaoundé », explique le DG.

Le projet d’adduction d’eau potable permettra de réduire de plus de 25% le manque d’eau potable dans la métropole et de poursuivre l’atteinte de l’objectif du millénaire pour le développement (OMD) portant sur l’accès des populations à l’eau potable. Le dossier technique indique que les activités à financer concernent essentiellement, la réalisation des études et des plans ; la livraison des équipements ; du matériel et des systèmes ; la réalisation des travaux de construction et d’installation ; la coordination du projet et la formation du personnel. Il est à noter que ce projet de convention de prêts vise la contractualisation définitive de ladite phase d’urgence qui sera, par la suite, rétrocédé à la Camwater qui en assure le remboursement.