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Dossier de la Rédaction

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Les prévenus auditionnés dans l'Affaire Dayas Mounoume

Le principal concerné et ses co-accusés ont  été entendus par la cour mardi dernier au Tcs.



Les accusés Jean Marcel Dayas Mounoume, Arsène Lezin Marie Essomba Eloundou et Abel Agbor Manguieb ont été auditionnés, mardi dernier, dans l’affaire les opposant au Port autonome de Douala (PAD). Les trois accusés et le nommé Patrice Tsimi Enyegue, homme d’affaires, sont poursuivis pour le détournement de 458 millions de F entre 2009 et 2010. En cause, le non-paiement de cette somme à la société White Nile Corporation (WNC). D’entrée de jeu, Jean Marcel Dayas Mounoume, directeur général du PAD à l’époque des faits, avoue qu’il était absent au moment des paiements litigieux. Par ailleurs, il avait laissé des instructions pour que la rétribution y relative soit faite à temps. C'est-à-dire au plus tard en décembre 2009, « compte tenu de l’urgence du dossier qui entraînait des pénalités de 50 millions de F si l’accord n’était pas exécuté avant la date indiquée », a-t-il expliqué.

Le principal accusé a, par ailleurs, soutenu que ses collaborateurs avaient rempli leur devoir. Car, selon lui, toutes les étapes de la clause avaient été respectées. L’avocat de la partie civile, pour plus de précision, a questionné l’ancien DG du PAD sur la capacité de l’un des co-accusés, Patrice Tsimi Enyegue à représenter la WNC. «  N’avez-vous jamais douté de la compétence de Patrice Tsimi Enyegue, représentant de la société WNC ? Est-ce que ce dernier avait produit des documents prouvant effectivement ses liens avec la WNC ? », a demandé l’avocat de la partie civile. Jean Marcel Dayas Mounoume a déclaré que le nom de Patrice Tsimi Enyegue était écrit sur l’en-tête des documents de la WNC, il n’avait donc pas de doute en ce qui concerne son implication avec la WNC.

L’audition a également tourné autour de la délivrance des cinq chèques octroyés au représentant de la WNC à l’époque des faits, à savoir s’il était normal de payer un tel montant (458 millions de F) par chèque. Ce à quoi l’accusé a répondu que seul le directeur financier était en mesure de répondre à cette question. « Le choix du mode de paiement par  chèques ne dépend pas de la direction générale, mais de la direction financière », a-t-il précisé. Lors de son audition, Arsène Lezin Marie Essomba Eloundou, directeur général adjoint du PAD au moment des faits, a reconnu avoir reçu les recommandations du DG concernant le dossier. De fait, il avait pour mission de coordonner le groupe de travail qui était en charge de la préparation et de la finalisation du projet du protocole d’accord entre le PAD et la WNC. Il admet néanmoins avoir signé cinq chèques de manière échelonnée entre septembre et décembre 2009. Abel Agbor Manguieb, l’un des co-accusés a également été entendu à ce sujet mardi dernier.

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