Des mesures prises pour concilier réalisation des travaux et intérêts des riverains.
Ceux qui connaissent les interminables bouchons de « Village » vous diront aujourd’hui que l’entrée dans Douala pour les personnes en provenance de Yaoundé n’est plus un calvaire. La circulation est même plus que fluide. La pénétrante Est de la ville est en chantier. Le décor quotidien est donc fait de files de camions de marchandises et de motos-taxis. Cette vie ordinaire se déroule à proximité d’engins de Btp, de camions bennes lourdement chargés et autres citernes qui arrosent le linéaire en chantier. Les spécialistes reconnaissent là la juxtaposition aménagement de l’accès Est et préservation de l’environnement. Pour le maître d’ouvrage (Mintp), le Plan de gestion environnementale et sociale (Pges) ne doit pas perdre de vue que ce projet intervient dans une zone fortement urbanisée qui dessert plusieurs quartiers, centres commerciaux, infrastructures sanitaires, voies d’extension et de contournement.
A la faveur de la deuxième session du Comité de suivi de la mise en œuvre du Pges vendredi dernier à Douala, le Sg du ministère des Travaux publics, Philémon Zo’o Zame, par ailleurs président dudit Comité, a recommandé davantage de collaboration entre les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Plan. Ceci afin de privilégier l’anticipation pour chaque action prévue et d’atténuer les impacts sociaux, sécuritaires et économiques du projet d’aménagement de la pénétrante Est de Douala dans sa zone d’intervention.
Les membres du Comité ont ainsi pu se pencher sur les aspects environnementaux et sociaux qui n’ont pas encore été mis en œuvre : déplacement de quelques réseaux, la pose d’un monument à l’entrée de Douala, renforcement des capacités du personnel, appui à l’organisation des fleuristes et pépiniéristes qui faisaient commerce dans la zone, appui à l’assainissement des quartiers le long des axes routiers en aménagement et optimisation de la valorisation foncière et immobilière aux extrémités des axes aménagés.
En ce qui concerne les mesures à mettre en œuvre, notamment le déplacement des réseaux, les échanges ont permis d’apprendre que la Cde a totalement déplacé ses canalisations. Le réseau Camtel est cours de déplacement. Le réseau Eneo, compte tenu des exigences de sécurité des riverains, est partiellement déplacé. Pour le cas de Camwater, les conduites nouvellement posées dans l’emprise des travaux ont été enlevées.
Le projet qui s’inscrit dans la politique des Grandes Réalisations du chef de l’Etat est mis en œuvre, pour ce qui est de la phase des travaux et de contrôle, respectivement par les groupements Razel Bec/Razel Cameroun et Scet Tunisie/Beta Consult pour des montants de 50 599 173 418 et 2 065 804 343 FCFA. La consistance des travaux à réaliser s’étend sur 19, 200 km.
