Le ministre délégué Mefiro Oumarou les a énoncées lundi dernier lors de sa déclaration à la presse. C’est lundi dernier qu’a été célébrée la 55e édition de la Journée mondiale de la météorologie sur le thème : « Climat : comprendre pour agir ». Dans un contexte où la variabilité naturelle du climat est altérée par les changements climatiques, l’occasion a été donnée ce jour au ministre délégué auprès du ministre des Transports, Mefiro Oumarou, de faire un point sur la situation météorologique au Cameroun. C’était lors d’une déclaration à la presse. Selon le ministre délégué, « le Cameroun s’est engagé dans un vaste programme de redynamisation du service météorologique national pour lequel la formation à la science météorologique et climatologique occupe une place capitale ». C’est dans cette optique qu’il est ouvert à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’Université de Yaoundé I, un programme de formation professionnelle en météorologie. Il est également prévu à cet effet, des programmes de formation aux cycles de techniciens supérieurs et d’ingénieurs de travaux dans les instituts universitaires de technologies en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur. « Au-delà de la formation, on peut également mentionner le recyclage et le perfectionnement du personnel existant à travers la participation active de notre pays aux ateliers internationaux et régionaux qui portent sur le renforcement des capacités et le développement de compétence en matière de prévisions saisonnières, d’adaptation aux nouveaux codes météo ou d’utilisation d’instruments modernes d’observation », a expliqué Mefiro Oumarou.
Du reste, en matière de haute technologie, le Mindel révèle quelques grandes avancées. Il s’agit notamment de la mise en exploitation depuis mars 2014, de 20 stations météorologiques automatiques, de la fourniture de prévisions numériques journalières à travers la diffusion du bulletin national à la Crtv et de l’élaboration des prévisions saisonnières, mensuelles ainsi que des bulletins d’alerte. Toutefois, l’on peut déplorer certains dysfonctionnements au développement et à la modernisation du système météorologique national. Ceux-ci compromettent certainement la qualité des prévisions météorologiques et climatologiques, ainsi que l’aide à la décision publique. Il s’agit des problèmes liés à la maintenance continue des stations automatiques et du déficit qualitatif et quantitatif des ressources humaines, apprend-t-on. « Afin d’assurer le développement socio-économique et garantir la sécurité des personnes et des biens, le gouvernement s’attèle entre autres au renforcement des capacités matérielles, humaines et technologiques et au bon fonctionnement du secteur », conclut Mefiro Oumarou.
