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Dossier de la Rédaction

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Des pistes pour rentabiliser la pisciculture

Dans le cadre d’un projet mis en œuvre depuis 2012, les résultats probants sont déjà visibles au niveau de la technique. Multiplier par trois la production piscicole actuelle et réduire de 15% les importations de poissons, soit un gain de 20 milliards de F par an pour les pays concernés. Ce sont quelques progrès auxquels pourrait conduire le projet d’intensification écologique des systèmes piscicoles extensifs (SyPiEx) familiaux, en Afrique de l’Ouest et centrale. Le Pr Minette Tomedi Eyango, directeur de l’Institut des sciences halieutiques (ISH) de Yabassi et coordonatrice régionale du SyPiEx, l’a relevé lundi dernier à Yaoundé, à l’ouverture du troisième atelier de revue annuelle et de planification de ce projet mis en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/WECARD). Pendant quatre jours, les participants venus du Bénin, de la Côte d’ivoire, du Sénégal, de la France et du Cameroun, vont se pencher sur les difficultés rencontrées et les leçons apprises au cours de son implémentation, depuis le lancement du projet en 2012. Les échanges devront aussi porter sur les recommandations de la dernière mission de supervision de la Banque mondiale qui, avec le CORAF/WECARD, a décidé d’une extension du projet SyPiEx sur une année supplémentaire et l’intégration du Gabon, de la Centrafrique, du Congo et la RDC.

D’une durée de trois ans, le projet SyPiEx couvre trois pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Notamment le Cameroun, le Bénin et la Côte d’ivoire. Sa mise en œuvre vise à améliorer la productivité et la durabilité des systèmes piscicoles extensifs familiaux. Parvenu en 2015, le projet SyPiEx a déjà permis la maîtrise de l’itinéraire conventionnel de production du Tilapia du Nil. Notamment le retrait simple des géniteurs après 40 jours de stockage, qui permet de produire 10 fois plus que la manière de faire actuelle et de réaliser au moins deux cycles annuels de production. Bien que le poisson  issu des systèmes piscicoles extensifs soit très prisé par les consommateurs, il ressort que sa production se trouve limitée par la méconnaissance de la conduite des itinéraires techniques, la non-adoption des propositions techniques et les difficultés d’accès au foncier. En Afrique de l’Ouest et du Centre, le poisson couvre près de 50% de la demande en protéine animale et provient pour près de 60% des importations.

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