Le deuxième regroupement tenu le week-end dernier dans le pays a mis à jour quelques difficultés.

C’est le pas lent qu’ils ont rejoint le gymnase de l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics.

Samedi dernier, six clubs prenaient part au deuxième regroupement du championnat national de volley-ball dans le secteur II (Centre, Sud, Est).

Loin des matinées de volley-ball explosif, l’on a assisté à quatre rencontres timides entre six équipes dont trois chez les dames (Injs, Fap et Nyong-et-Kelle) et autant en messieurs (Fap, Injs, CSVB). Le public a eu droit à un plateau avec des leaders d’hier (dames et messieurs) en reconstruction et en difficulté. Injs dames garde la tête grâce à deux victoires face à Nyong-et-Kelle (3-0) et Fap (3-2). La troisième victoire de la saison. Pourtant, cinq des six titulaires ne joueront pas cette saison. L’effectif ayant été revu à 90%. Seule rescapée, la capitaine, Victoire L’Or Ngnon Ntame. Tandis qu’Injs messieurs reste bon dernier après deux défaites par 3-0 contre Fap et de Cameroun Sport Volley-ball (CSVB).

Malgré leur victoire sur Injs (3-0) samedi dernier, les Spartiates de Fap sont dauphins de CSVB. Une posture qu’ils n’avaient pas occupée depuis belle lurette.  Chez CSVB, nouveau meneur de la compétition messieurs, on regrette tout de même l’organisation. L’équipe a été surprise de découvrir qu’elle jouera contre Injs, plutôt que Fap, la veille du regroupement. Pourtant, seules CSVB et Fap de Yaoundé étaient enregistrées dans la compétition messieurs le mois dernier. Avec deux adversaires chez les messieurs et trois pour les dames, on craint les répercussions sur le jeu. C’est le mors aux dents que les joueurs devisent sur la compétition.

Plus loin, dans le secteur IV (Ouest et Nord Ouest), la réalité est presque semblable. Tenez, chez les dames, quatre équipes sont enregistrées [Bafang VB, Bamenda VB, CSVB et Olympique sport volley-ball de Yaoundé (OSVB)]. Le niveau des équipes est remis en cause même si, pour certains, Bafang VB, une école de volley-ball, offre une belle architecture. « Les joueuses sont prometteuses. L’équipe pourrait être une bonne pépinière au regard des mensurations des filles. En plus, elles appliquent les fondamentaux sur le terrain », explique un encadreur. Ici, CSVB domine en maître dans le secteur sur l’ensemble des deux regroupements. Normal. Les adversaires ne font pas le poids. Des inquiétudes persistent puisque la formule de la compétition n’est pas connue. A quoi s’attendre après les rencontres déjà disputées en aller-retour ?  Certains disent avoir disputé tout le championnat. C’est la saison dernière que la formule du championnat a été modifiée. Au lieu des regroupements nationaux, l’on assiste à des compétitions organisées par secteur (quatre). Chose qui ne semble pas faire l’unanimité.