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Dossier de la Rédaction

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La demande en sucre est couverte

Constat d’une délégation interministérielle ayant visité les usines Sosucam de Mbandjock et Nkoteng mercredi dernier. La demande en sucre du marché camerounais se situe entre 180 et 190 000 tonnes par an. A elle toute seule, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) est certaine d’offrir 160 000 tonnes de sucre cette année. En y incluant les 20 à 25 000 tonnes usuellement importées par les industries de transformation de sucre en morceau, l’offre et la demande nationale s’équilibrent. Par conséquent, « il n’y aura pas de problème de sucre au Cameroun. La campagne sucrière est en cours à la Sosucam et ses deux usines tournent en plein régime », assure Jean-François Ntsama, directeur commercial de la structure. Laquelle entreprise a reçu mercredi la visite d’une délégation interministérielle, conduite par Valentin Mbarga Bihina, directeur du commerce intérieur au ministère du Commerce. Ce dernier rappelle qu’il y a eu une descente similaire en fin janvier, question entre autres de s’assurer de la disponibilité des stocks. « Curieusement, ces dernières semaines, certains médias ont publié de contre-vérités sur les capacités de la Sosucam à satisfaire la demande nationale. Toutes choses qui ont motivé cette autre descente sur le terrain avec la presse, afin qu’il y ait transparence sur le sujet », confie-t-il.

Les hommes de médias étaient donc à la Sosucam mercredi. Premier arrêt, le magasin à sucre de l’usine de Mbadjock où 13 000 tonnes de sucre granulé et en morceau sont stockées. Le directeur commercial de la société explique qu’il y a 30 000 autres tonnes stockées à l’usine de Nkoteng, 2 000 à Douala et 1 000 à Ngaoundéré. « Soit un total de 46 000 tonnes de sucre suffisante pour alimenter le marché national en trois mois ». A l’arrière de cette usine, une dizaine de wagons Camrail est en cours de chargement, pour approvisonner le marché Nord du pays. Dans le même temps, des camions de livraison sont également en cours de chargement, en direction du marché Sud. Jean-François Ntsama précise, par ailleurs, que « le rythme de livraison est optimal. Depuis le mois de janvier 2015, 37 500 tonnes de sucre ont ainsi été livrées pour approvisionner les différents marchés du pays ».

Autre arrêt, l’usine de Nkoteng, où les machines et ouvriers sont également actifs. Les piles de sacs de sucre sont stockées à perte de vue, sur une hauteur d’environ dix mètres. On imagine bien les 30 000 tonnes indiquées plus haut. Dans les différents échanges ici, l’on apprend qu’à l’approche du mois de Ramadan, (mi-juin 2015 Ndlr) il y a toujours une agitation sur le marché du sucre, la demande étant particulièrement forte. Par ailleurs, selon certaines indiscrétions, de gros producteurs de sucre à l’instar de l’Inde et du Brésil ont fortement subventionné leur production, qui se vend à vil prix sur le marché international. D’où l’agitation de certains importateurs, qui parlent de pénurie afin que leur soit accordée la possibilité de faire leur business. Hélas, conclut le directeur du Commerce intérieur : « la production nationale est suffisante et il n’y a aucune alerte sur la capacité de production de la Sosucam ».

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