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Transformation structurelle en Afrique: D’où viendra l’argent ?

avion-interieur-hotesse-passagers-camaircoLes experts réunis à  Addis-Abeba ont posé, hier, les conditions de la réussite de l’Agenda 2063.

« Il faut que l’Afrique arrête de tendre la main. Il est temps qu’elle se prenne en charge financièrement, de façon autonome ». Martial de Paul Ikonga, commissaire en charge des ressources humaines, sciences et technologies à l’Union Africaine,

n’a pas mâché ses mots à l’entame du panel de haut niveau organisé, hier, au centre de conférence des Nations unies, par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF). L’événement parallèle tenu en marge de la 8e réunion annuelle conjointe du comité technique spécialisé UA-CEA était axé sur le thème « Impératifs de capacités de l’Agenda 2063 ». Les panélistes ont expliqué que les capacités, ce sont : « les hommes et les femmes, mais aussi tous les moyens utilisés pour aboutir à des résultats concrets ».



Concrètement, il s’agit de trouver les voies et moyens de réinventer l’éducation, pour que les générations actuelles de jeunes, censées être aux affaires en 2063, soient formées selon les besoins du marché. De manière à être aptes à gouverner ou gérer les affaires, sans complexe. « Nous sommes restés accrochés aux systèmes éducatifs hérités de la colonisation où les gens vont à l’université pour obtenir un parchemin et travailler dans les bureaux de l’administration publique. Il est temps que cela change : nos universités doivent désormais former des créateurs d’emploi. Pour cela, le paradigme doit changer, de manière à faire de la formation technique et professionnelle dès l’enseignement primaire », a soutenu Samuel Nyambi, coordonnateur des services de capacités et de développement à l’ACBF. L’institution a pour mandat de procéder dès à présent à l’évaluation des besoins en experts dans les domaines aussi pointus et variés que l’extraction minière, les ressources en eau et énergie, les réseaux ferroviaires, les technologies, les sciences, l’ingénierie, etc. De telle sorte que le continent puisse se développer sans avoir recours aux ressources humaines extérieures.

Pour y arriver, il lui faut aussi de l’argent. « Si le financement de l’agenda 2063 n’est pas africain, nous ne pourrons pas arriver où nous voulons. C’est un peu comme si vous décidez de vous marier et chaque fois que votre couple a besoin de quelque chose, vous retournez prendre de  l’argent chez vos parents. Le risque est que celui qui vous donne cet argent finisse par récupérer votre femme », a dit de façon explicite Abdalla Hamdok, secrétaire exécutif adjoint de la CEA. Du coup, les participants ont proposé et exploré des sources de financements novateurs dont la taxe sur les vols internationaux, la taxe de séjour dans les hôtels en Afrique, les partenariats public/privé, le marché obligataire, les marchés de l’assurance et des régimes de retraite entre autres.avion-interieur-hotesse-passagers-camairco

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