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Dossier de la Rédaction

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Le championnat de Football féminin toujours attendu

football femininL’ouverture de saison annoncée pour le week-end dernier n’a finalement pas eu lieu.

Le championnat de football féminin, ce n’est pas pour maintenant. La reprise annoncée pour le week-end dernier n’a pas eu lieu. Aucune des cinq rencontres programmées le 21 mars dernier ne s’est disputée dans le pays.

Pourtant, l’on annonçait le début effectif du championnat national à dix. Malgré les doutes quelques heures avant le Jour-j. En cause, le cahier des charges de la compétition que la Fécafoot  voudrait initier. « Il nous avait été demandé de reprendre le 7 mars. Nous avons dit qu’il n’était pas possible pour nous de débuter à cette date. D’où celle du 21 mars qui a été acceptée. Mais les clubs n’étaient pas prêts. La Fécafoot insistait qu’un certain nombre de conditions soit réuni. Mais ces conditions ne nous satisfont pas. Nous sommes en discussion par rapport au litige avec les huit clubs rétrogradés », décrit Eyenga Manga, président de Femina d’Ebolowa.

Les raisons évoquées par d’autres sont financières. En effet, la Fédération camerounaise de football a signé un communiqué avec une liste de dix clubs affiliés au championnat, devant recevoir la somme totale de 54 millions F. Le montant devait être réparti entre les clubs en fonction de l’appartenance géographique. 7 millions F pour les clubs de l’Extrême-Nord notamment 6 millions F pour ceux du Nord et 5 millions F pour ceux de la partie (Centre-Sud-Est). Sauf que d’après certains, les fonds n’auraient pas encore été perçus.

Avec 1600 pratiquantes au Cameroun, le football féminin commence à donner de l’espoir aux joueuses. Pourtant, l’absence de compétitions jette du discrédit sur les avancées enregistrées jusqu’ici. Après une saison 2014 blanche, les joueuses veulent renouer avec la compétition. « Nous sommes fatiguées de voir que les choses n’avancent pas. Un jour, vous jouez, un jour vous ne jouez pas. C’est difficile de naviguer à vue », confie une joueuse de Green City. Et pour les clubs, tout cela commence à « être lourd ». Il faut, en effet, entretenir les joueuses et organiser des séances d’entraînement. « Cela a un coût. On se retrouve à faire des dépenses doubles », se plaint un autre président.

Avec ces retards à l’allumage, les présidents des huit clubs (Sawa United Girls de Douala, Lorema Filles de Yaoundé, As Locomotive de Yaoundé, Ecole Franck Rholiceck de Douala, As Kirikou de Garoua, Caïman Filles de Douala, As Yaoundé V et Emergence de Yaoundé)  rétrogradés de deux divisions gardent l’espoir de voir la sanction levée.football feminin

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