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L’Afrique explore de nouvelles sources de financement du développement durable

Différentes nouvelles taxes proposées par un panel de haut niveau à Addis Abeba, capitale éthiopienne.

 

D’où viendra l’argent pour financer l’Agenda 2063 ? La question est au centre des travaux en plénière, mais aussi des événements parallèles, dans le cadre de la 8e réunion annuelle conjointe du comité technique spécialisé UA-CEA. Etalée du 25 au 27 mars, celle-ci planche sur les finances, les affaires monétaires, la planification, le développement économique et l’intégration sur le continent. Les aspirations de l’Afrique pour les 50 prochaines années ayant été fixées, il s’agit maintenant de trouver l’argent pour les concrétiser.

Dans cette perspective, différents panélistes ont d’abord évalué le chemin parcouru depuis les indépendances, pour en relever les défaillances n’ayant pas permis au continent de véritablement émerger. De ce fait, le financement public international, les initiatives régionales, la dette des pays africains, de même que les méthodes de gouvernance ont été examinés. Relativement au programme de développement post 2015, Adam Elhiraika, directeur de la Division des politiques macroéconomiques à la CEA a, dans son exposé, relevé que l’Afrique dispose d’énormes possibilités de lever plus de fonds localement. Grâce aux recettes fiscales, à une bonne gestion des fonds publics, à la lutte contre les flux financiers illicites, au développement des systèmes financiers, à la consolidation des partenariats publics-privés, l’expansion du mandat des banques centrales, la régionalisation des bourses africaines, l’amélioration des réserves en devises.

Dans son effort actuel en vue de la mobilisation des ressources internes, le panel de haut niveau a conseillé aux décideurs africains d’examiner avec beaucoup d’intérêt des sources alternatives de financement en appui aux projets infrastructurels. Ainsi, cette instance a suggéré l’application d’une taxe de 10 dollars sur les billets d’avion pour les vols internationaux en provenance ou à destination de l’Afrique. D’après les estimations, le continent pourrait collecter 431 millions de dollars (environ 258 milliards Cfa) en 2015, 485 millions USD (environ 291 milliards Cfa) en 2016, 546 millions USD (environ 327 milliards Cfa) en 2017. Le panel de haut niveau recommande également le prélèvement d’une taxe de 2 dollars par séjour dans les hôtels en Afrique. Les estimations faites ici tablent sur des recettes de 151 USD (environ 90 milliards Cfa), 167 USD (environ 100 milliards Cfa) et 187 USD (environ 110 milliards Cfa), respectivement en 2015, 2016 et 2017. Eu égard de la forte croissance de l’utilisation des services mobiles en Afrique, les experts ont également proposé une taxe de 0,001 et 0,005 dollars sur les Sms. La première produirait 174 millions USD (environ 104 milliards Cfa) en 2015, 319 millions USD (environ 191 milliards Cfa) en 2017. La taxe de 0,005 dollars, elle, permettrait de lever 872 millions de dollars (soit 523 milliards Cfa) en 2015 et 1,167 milliards USD (environ 700 milliards Cfa) en 2016 et 1,596 milliard USD (environ 957 milliards Cfa).

Poussant plus loin la réflexion, les participants aux plénières ont invité à explorer aussi la voie du « financement populaire ». Il s’agit de solliciter les populations pour qu’elles investissent dans les projets infrastructurels. Les auteurs de cette idée s’appuient sur les fortes épargnes qui sont mobilisées en Afrique dans les tontines et autres cotisations.

 


 

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