Les populations de la capitale ont accueilli vendredi dernier dans une liesse inhabituelle le couple présidentiel de retour au bercail.
Au terme d’un court séjour privé en Europe, le président de la République et son épouse, Madame Chantal Biya, ont regagné Yaoundé vendredi dernier en fin de journée. A l’occasion de ce retour au bercail du couple présidentiel, la cité capitale a vécu une mobilisation inhabituellement forte. En témoigne la liesse populaire observée d’abord autour du pavillon présidentiel de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, ensuite tout au long du parcours du cortège présidentiel jusqu’à l’esplanade du palais de l’Unité, durant lequel le chef de l’Etat, Paul Biya et la première dame camerounaise ont pu apprécier la chaleur toute particulière de leur accueil par les Yaoundéens.
Peu après l’atterrissage à 16h50 de l’avion ayant à son bord le couple présidentiel, le dispositif protocolaire habituel s’est déployé pour la cérémonie d’accueil. L’apparition du chef de l’Etat puis de la première dame en haut de la passerelle a été saluée par une ovation spontanée de la foule et les youyous poussés par de nombreux militants qui avaient réussi à se faufiler jusque dans l’espace sécurisé jouxtant la piste. La raison de l’enthousiasme ainsi manifesté crevait les yeux : Paul et Chantal Biya regagnaient le bercail manifestement en grande forme physique, eux dont la santé a récemment fait l’objet de publications pour le moins indécentes, par des Cassandre aux desseins inavoués, de bulletins aussi alarmistes qu’imaginaires.
Au pied de la passerelle dont ils ont descendu les marches d’un pas alerte, le chef de l’Etat et son épouse ont échangé de chaleureuses poignées de main tour à tour avec le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang et le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. A l’entrée du pavillon présidentiel, le chef de l’Etat et la première dame ont ensuite serré la main aux autres personnalités venues les accueillir à savoir : Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du RDPC, Peter Agbor Tabi, secrétaire général adjoint à la présidence de la République, Séraphin Magloire Fouda, secrétaire général adjoint à la présidence de la République, Joseph LE, directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, Martin Mbarga Nguele, délégué général à la Sûreté nationale, Léopold Maxime Eko Eko, directeur général de la Recherche extérieure, Otto Joseph Wilson, gouverneur de la région du Centre, Jean Claude Tsila, préfet du Mfoundi, Mbemi Nyaknga, préfet de la Mefou-et-Afamba, et Alphonse Roger Ondoa Akoa, secrétaire général de la Communauté urbaine de Yaoundé.
Avant leur escale d’une demi-heure au pavillon d’honneur, le président de la République et son épouse ont tenu à se diriger vers l’entrée pour répondre d’un geste ample de la main aux ovations de la foule en liesse massée sur l’esplanade extérieure. Le chef de l’Etat, alerte et affable, a accordé une série de brèves audiences, respectivement à Marcel Niat Njifenji, Cavaye Yeguié Djibril, Philemon Yang et Ferdinand Ngoh Ngoh. Pendant ce temps, Madame Chantal Biya s’est entretenue dans un salon attenant avec les épouses de proches collaborateurs du chef de l’Etat.
Aux groupes de danse et d’animation habituellement présents en pareille occasion, à savoir les militants de la section RDPC de la Mefou-et-Afamba Sud, le groupe « Nkon Koa » des femmes et filles de la Haute-Sanaga, les membres de la Jeunesse active pour Chantal Biya (JACHABI), se sont joints de nombreux étudiants de l’INJS et de l’IAI-Centre d’excellence académique Paul Biya, dont les deux fanfares ont ajouté leurs sonorités à une ambiance déjà riche en sons et rythmes. Une ambiance doublement festive quand on sait qu’elle saluait le retour au pays du couple présidentiel suite à la folle rumeur sur sa santé distillée par le journal « Le Monde » et son pendant en ligne « lemonde.fr », mais aussi au lendemain de la célébration des 30 ans du RDPC. Sans parler de la mobilisation sans précédent des diverses couches de la population camerounaise dont le soutien au chef de l’Etat, Paul Biya et à nos vaillantes forces de défense, dans la lutte contre la nébuleuse terroriste Boko Haram, se manifeste non seulement par des marches et des motions, mais aussi par de généreuses contributions en argent et en nature à l’effort de guerre.
