A l’origine de cette hécatombe survenue le 26 mars dernier, la pluie battante qui empêchait une bonne visibilité.
17 morts sur le carreau, 20 blessés et d’importants dégâts matériels. C’est le triste bilan d’un accident survenu le 26 mars 2015 dans la localité de Koro à 26 km de Garoua-Boulaï. Un bus de transport appartenant à l’agence « Touristique voyages » immatriculé LT 522 DV un camion semi-remorque immatriculé LT SR 301 AI sont entrés en collision. L'accident s'est produit à un virage. Le bus de 70 places allait en direction de Bertoua. Quant au camion chargé de ciment, il partait vers le grand Nord. Informé de cet accident, Laurence Diyen Jam, sous-préfet de Garoua-Boulaï est descendu vers les lieux du drame accompagné de son état-major. Sur les carreaux, on a compté 17 morts. Les efforts déployés par les hommes en tenue ont permis de sortir des décombres 20 blessés. Certains d’entre eux ont été conduits d’urgence à l’hôpital protestant de Garoua-Boulaï, d’autres à l’hôpital de district de la même ville, tandis que les cas les plus sérieux ont été transférés à l’Hôpital régional de Bertoua.
A l’origine de cet accident, certains accidentés parlent de l’excès de vitesse des deux chauffeurs : Danjouma Mahamat, conducteur du camion et Mohamadou Madi, pour l’autobus qui n’ont pu éviter l’imparable au visage. Et des sources ajoutent qu’il y aviait aussi un camion mal garé. Aucun des chauffeurs n’a perdu la vie, mais ils s’en tirent avec des blessures graves. Selon les déclarations d’Alioum Moumeni, un rescapé de cet accident, la collision entre ces deux véhicules s’est faite sous une pluie battante qui empêchait une bonne visibilité. « On a vu venir le camion en vitesse. Le danger était déjà devant nous. Nous avons vainement poussé des cris de détresse. Mais c’était trop tard. On s’est subitement retrouvé dans un ravin», raconte-t-il. Le lendemain du drame qui a eu lieu autour de 15 h, les dépouilles de 11 passagers musulmans ont été inhumées à Garoua-Boulaï, tandis que les autres corps ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua. Les populations sont d’ailleurs invitées à venir identifier les corps des leurs.