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Dossier de la Rédaction

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L’Etat au front contre les maladies génitiques

hopital-consultations-malades-enfantsOrganisation de campagnes de sensibilisation, dons de médicaments aux malades, le secours des pouvoirs publics aux personnes souffrant des maladies génétiques est multiforme.

Comme avec le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies, le gouvernement est aux côtés des personnes souffrant de maladies génétiques : la drépanocytose, trisomie 21 et hémophilie.

L’on n’a pas encore atteint la gratuité du traitement comme c’est le cas des enfants atteints de paludisme ou des personnes vivant avec le VIH, mais des actions sont menées pour alléger les souffrances de ces malades. Selon le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, directeur de la lutte contre la maladie, des épidémies et de la pandémie au ministère de la Santé publique, l’apport des pouvoirs publics est multiforme.

Pour maîtriser le nombre de malades, notamment pour ce qui est de la drépanocytose, le ministère a créé une plateforme réunissant toutes les associations œuvrant pour le bien-être des personnes affectées. Même si certaines évoluent encore dans l’informel, une dizaine travaille actuellement en étroite collaboration avec ce département ministériel. Les malades sont connus et les difficultés de chacun évaluées lors des différentes rencontres. Chez les enfants, la prise en charge est gratuite à travers le Programme élargi de vaccination (PEV). Il ne reste plus que le volet relatif à l’accès aux antidouleurs et aux antibiotiques. Des campagnes de sensibilisation sont également organisées de façon permanente par le Minsanté, en collaboration avec les associations, afin de permettre à ces personnes de savoir comment vivre longtemps avec ces maladies inguérissables. La prévention de la drépanocytose passant par les tests prénuptiaux et les dépistages précoces, des unités ont été mises en place dans plusieurs formations sanitaires comme l’Hôpital central de Yaoundé et l’Hôpital Laquintinie de Douala. D’autres peuvent également se rendre à la Fondation Chantal Biya à cet effet. Ces centres qui sont non seulement fonctionnels pour le dépistage précoce, le sont également pour la prise en charge des drépanocytaires et des malades de trisomie 21.

Concernant les coûts liés à la prise en charge, le gouvernement s’y est également penché. Des dons de médicaments sont organisés en leur faveur et à en croire le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, la réflexion est en cours au ministère de la Santé publique pour voir comment les réduire, afin que la prise en charge des malades n’essouffle pas les familles. Et sur un autre plan, il est également question de leur accès sécurisé à la transfusion sanguine. Un défi que le ministère de la Santé publique entend aussi relever.



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