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Le satisfecit de la communauté internationale sur les Elections générales nigérianes

elections-scrutinLa plupart des observateurs accrédités ont salué la qualité de l’organisation du scrutin.

Le défi était de taille pour la République fédérale du Nigeria : organiser des élections générales libres, justes et crédibles. Le contexte général ne s’y prêtait pas. Le pays était encore à quelques jours du scrutin sous la menace de la secte islamique Boko Haram qui avait provoqué un déplacement massif des populations. Du reste, même à ce jour la menace Boko Haram n’a pas totalement disparu. Par ailleurs, sur le plan politique, la rivalité entre les deux principaux partis du pays le People Democratic Party (PDP) et le All Progressive Congress (APC) était à son paroxysme. Leurs champions respectifs pour la présidentielle ne se faisant aucun cadeau pendant la campagne. Pour ne rien arranger, le Nigeria accusait le coup de la chute du prix du pétrole sur les marchés internationaux. En somme, le pays le plus peuplé d’Afrique a réuni tous les ingrédients d’un véritable cocktail-Molotov qui pouvait exploser à n’importe quel moment. C’est donc dans ces conditions que se sont tenues samedi et dimanche derniers, l’élection présidentielle et les législatives.

Néanmoins jusqu’ici, le Nigeria reste debout. Le pays a remporté la bataille de l’organisation. La plupart des observateurs internationaux qui se sont déplacés ne cachent pas leur satisfaction. Ainsi, l’Union africaine (UA) trouve que les élections nigérianes du week-end dernier sont conformes aux standards africains. L’UA a par ailleurs encouragé les autorités nigérianes et l’ensemble des Nigérians à continuer à faire preuve de discipline et de responsabilité, notamment au moment des résultats qui étaient attendus dans la nuit de lundi à mardi. L’Union européenne a également exprimé sa satisfaction au sujet du déroulement des opérations électorales nigérianes. Pour sa part, le National Democratic Institute (NDI) des Etats-Unis qui a déployé une forte délégation d’observateurs au Nigeria a tiré un grand coup de chapeau aux Nigérians pour le déroulement pacifique des élections. Toutefois, le NDI recommande de la vigilance. Le processus électoral n’est pas encore terminé. Les acteurs politiques et les Nigérians dans leur ensemble doivent se sentir prêts à accepter le verdict des urnes. Ce n’est qu’au bout de ce processus que l’on pourrait crier victoire. Davantage, si les opérations électorales pour la présidentielle et les législatives du 28 mars sont déjà passées, le 11 avril prochain, les Nigérians seront encore appelés aux urnes pour élire les gouverneurs des 36 Etats de la fédération. Et à ce propos, le NDI a suggéré à l’INEC de tout mettre en œuvre pour corriger les petits couacs observés lors du double scrutin de samedi dernier.

Toujours est-il que pendant que les observateurs internationaux applaudissent le déroulement du scrutin, certains candidats ont exprimé violemment leur frustration. Dans l’Etat de Rivers notamment, l’APC a manifesté véhément, allant même jusqu’à demander l’annulation du scrutin dans cet Etat pour cause de fraude. Pourtant, pour le responsable local de la Commission nationale électorale indépendante (INEC), aucune plainte n’a été portée à son attention. Dans quelques autres circonscriptions, il y a bien eu quelques récriminations sur le déroulement des opérations, mais rien de significatif qui permette de mettre en cause l’ensemble du processus électoral. Jusqu’à tôt ce matin, l’INEC procédait en tout cas sereinement à la consolidation des résultats issus des différents Etats et qui devaient permettre de donner le nom du prochain président de la République fédérale du Nigeria.elections-scrutin

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