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Le nouveau baromètre sur le développement des Etats africains

L’outil qui, a l’ambition de mettre à disposition des données concrètes sur chacun d’eux, a été présenté le 28 mars au siège de la CEA, à Addis Abeba.

 

C’est l’un des derniers nés de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). L’institution onusienne veut en faire un outil puissant permettant de mettre l’Afrique en avant. « L’Afrique doit pouvoir tenir un discours cohérent sur son propre développement. Elle ne pourra le faire que si elle dispose des données nécessaires […] Les profils pays de la CEA donneront aux pays membres l’opportunité d’avoir leur mot à dire dans les discours tenus à leur sujet. Ils leur permettront également d’améliorer la prise de décisions en la fondant sur des données concrètes », a assuré Abdalla Hamdock, secrétaire exécutif adjoint de la CEA à l’occasion du lancement des Profils pays de l’institution. Organisé à la veille de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique prévue dans la capitale éthiopienne du 30 au 31 mars, cette cérémonie a été l’un des événements phares des rencontres préparatoires. Cinq études pilotes ont été présentées à cette occasion. Elles portaient sur le Botswana, le Cameroun, le Kenya, le Maroc et le Nigeria.

En ce qui le concerne précisément, le Cameroun fait bonne figure dans l’outil qui lui est dédié. En effet, 33 de ses indicateurs sur 50 sont au vert. 17 sont oranges et donc « satisfaisants ». Aucun n’est rouge (pourrait mieux faire), selon les analyses de la CEA. Les indicateurs étudiés couvrent différents domaines : démographie, éducation et emploi, santé, agriculture, environnement, communications, productions minières, finances publiques, PIB et inflation, entre autres. L’indice de développement humain, de même que l’indice d’inégalité entre les sexes, l’index Ibrahim pour la gouvernance africaine, la facilité de faire des affaires, la perception de la corruption font l’objet de classements. Sur ces différents points, le Cameroun s’en tire avec la mention « bien ».

Destinés à soutenir la transformation structurelle des pays africains, et mis en place à la suite de la Conférence des ministres de la CEA tenue à Abuja (Nigeria) en 2014, les profils pays devraient devenir, une fois consolidés, un nouvel outil de données et de prévision, selon leur promoteur. Ils aideront ainsi les pays à concentrer leurs énergies sur les politiques macroéconomiques et sociales leur permettant de concrétiser la transformation structurelle du continent et répondront aux besoins d’une multitude de parties prenantes en leur fournissant une source de données alternative et de qualité. Ils émettront également des recommandations pratiques et stratégiques de qualité, produites en partenariat avec les différentes autorités nationales africaines, dont les banques centrales, les instituts de statistiques ou les centres de recherches. « Nous considérons les profils pays comme une contribution à la Révolution des données prônée par la CEA : il ne s’agit pas d’une série de portraits statiques des économies, mais d’une analyse du développement effectuée en interaction avec les pays membres », a expliqué Mme Karima Bounemra Ben Soltane, directrice du bureau Afrique du Nord de la CEA à l’occasion d’une présentation effectuée au nom des cinq bureaux régionaux de l’institution.

Toutefois, si les profils pays devraient devenir un outil puissant au service de la croissance nationale et continentale, leur réussite dépendra du soutien de chacun des pays du continent. N’étant pas toujours facile d’obtenir des données fiables à travers le continent, un effort collectif sera nécessaire. Pour le moment, les profils pays reposent sur la collecte conjointe de données auprès de sources nationales crédibles –offices statistiques, ministères des Finances, banques centrales- et des institutions internationales dont le Fmi, la Banque mondiale, l’OCDE, le PNUD… Ils sont destinés à divers utilisateurs dont les Etats membres, les investisseurs, partenaires, universitaires, chercheurs, décideurs, acteurs de la société civile, économistes et autres analystes. Sur le continent ou ailleurs.

 


 

 

 

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