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Dossier de la Rédaction

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Deux jours pour sensibiliser contre l’autisme

journes-camerounaise-autismeLancées mardi par le Minesup au nom de la première dame, elles visent à amener les spécialistes et les familles à mieux gérer les troubles comportementaux des malades.

C’est jeudi, 2 avril que le Cameroun se joint au reste du monde pour célébrer la 8e Journée internationale de sensibilisation à l’autisme. Avant cet important évènement qui sera placé sous le très haut patronage de Mme Chantal Biya, première dame du Cameroun et ambassadrice de Bonne volonté de l’Unesco, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo a donné hier en son nom, le coup d’envoi du colloque inaugurant la 9e édition des Journées camerounaises de cette maladie. Thème des assises : «  Autisme, comprendre pour mieux gérer les troubles du comportement. » C’était en présence de Habissou Bidoung, secrétaire général de la Fondation Chantal Biya (qui abritait la cérémonie), de la vice-présidente du CERAC, Marcie Niat, du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda et de nombreuses autres personnalités.

Et d’entrée de jeu, le Minesup a indiqué que « ce parrainage est la preuve de l’implication personnelle de Mme Chantal Biya dans la lutte qu’elle mène, discrètement et imperturbablement, avec pugnacité et perspicacité, pour le bien-être de toutes les populations, sans exclusive. »  En effet, cette maladie qui pose un ensemble de problèmes d’ordre médical, social et éducationnel, n’est pas très connue du grand public et même des spécialistes. Et pourtant, chaque jour, chaque année, on enregistre de nouveaux malades, de cette affection aux causes complexes. Comme l’explique Marie Melanie Bell, directrice du Centre Orchidée Home, près de 3000 naissances d’enfants atteints d’autisme sont consignées chaque année au Cameroun. Le Centre dont elle a la charge n’encadre que 12 enfants alors que la liste d’attente dépasse la centaine. Et au quotidien, relate-t-elle, un enfant autiste se tape, s’auto-mutile, se mord et mord les autres. Bref, c’est un enfant qui a besoin d’un accompagnement et d’une prise en charge précise.

Raison pour laquelle, les journées camerounaises de l’autisme sont axées sur la formation, le perfectionnement et le recyclage des professionnels qui interviennent dans le domaine : les médecins, orthophonistes, psychothérapeutes, psychopathologues, psychologues, parents et responsables de structures d’encadrement des enfants en détresse… D’après le Minesup, « un autiste n’est pas une personne que la société doit rejeter. Au contraire, il faut comprendre sa souffrance, ses causes, ses symptômes afin de mieux les soigner. D’où l’intérêt de ce colloque. »  Et Marie Melanie Bell d’ajouter : « Nous voulons apprendre aux parents à ne pas paniquer mais à savoir diagnostiquer ces troubles, pour que l’enfant puisse apprendre et avoir une vie facile. » Avant de laisser place aux assises, le Minesup a souhaité que « les échanges génèrent des propositions concrètes afin que la compréhension de l’autisme permette, plus que par le passé, à mieux gérer les troubles comportementaux des malades. » Les travaux s’achèvent demain à la Fondation Chantal Biya.journes-camerounaise-autisme

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