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Dossier de la Rédaction

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Les propositions de la société civile pour l'accès à l’eau potable

Eau PotableElle plaide pour sa prise en compte dans la formulation des politiques publiques.

Le Cameroun dispose du 2è potentiel hydraulique en Afrique après la République démocratique du Congo (Rdc). Le pays est certes arrosé, mais paradoxalement les populations n’ont pas suffisamment d’eau à la pompe. A titre d’illustration, seulement une personne sur quatre consomme de l’eau potable. Mieux, 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde de suites de maladies hydriques (diarrhée, choléra, etc.), et 90% sont des enfants de moins de 5 ans. C’est dire à quel point l’eau est une denrée rare. Pourtant, « l’eau est au cœur du développement humain et nous devons agir pour relever le défi actuel du réchauffement climatique », révèle Benoît Messanga, chef service régional de l’eau à la délégation régionale de l’Eau et de l’Energie de l’Ouest.

Au cours d’une conférence organisée mercredi à Bafoussam par le réseau Alliance pour la maîtrise de l’eau et de l’énergie (Ame), les acteurs de la société civile de l’Ouest ont échangé sur le thème de la 23è journée mondiale de l’eau, à savoir « Eau et développement durable ». Il en ressort que l’Etat camerounais dispose d’un plan d’action national de gestion intégrée des ressources en eau qui est déjà opérationnel à Dschang et Bangangté. Ainsi que l’expérimentation du programme WASH (eau, hygiène et assainissement).

Malgré ces efforts, la société civile estime qu’il y a encore un déficit de coordination de l’action gouvernementale dans le secteur de l’eau. « Le Cameroun dispose certes des textes en la matière, mais c’est l’un des pays en Afrique centrale qui n’a pas de réelle politique nationale qui permette de coordonner l’action des différents acteurs », souligne Beaudelin Nguegang Dongmo, secrétaire permanent de l’Ame. Il plaide pour la prise en compte de la société civile dans la formulation des politiques publiques, l’identification des besoins réels, l’élaboration des stratégies concrètes pour amenuiser le déficit en eau. Pour Beaudelin Nguegang, les exemples comme la réhabilitation de la station Scanwater de Bafou Sud (département de la Menoua) ou l’appui à la gestion durable des points d’eau potable dans la ville de Dschang sont à capitaliser.Eau Potable

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