Elle a été dite mardi au monastère Notre dame des Bénédictins du Mont Fébé à Yaoundé.
La messe de requiem qui a été dite mardi, au monastère Notre dame des Bénédictins du Mont Fébé à Yaoundé, en mémoire du père Urs Friedrich Von Buttisholz, missionnaire bénédictin, plus connu sous le nom de père Urs Egli, n’a pas dérogé à la tradition catholique. Elle s’est tenue à 11h précises, heure à laquelle ses confrères inhumaient son linceul à Engelbert, en Suisse. Terre qui a vu naître ce religieux le 02 août 1927. Il y est décédé le 27 mars dernier à l’âge de 88 ans, à sa 66e année de sacerdoce et trois ans seulement après son départ définitif du Cameroun.
En célébrant cette messe de requiem, le père prieur du monastère Notre dame des Bénédictins du Mont Fébé, René Afana, s’est inspiré de l’apocalypse de Saint Jean, ainsi que de son évangile extrait du chapitre 6 des versets 36 à 40. Il a fait comprendre à l’assistance que la mort n’est qu’un passage. Elle n’enlève pas la vie, mais la transforme. Il a, en outre, convié les uns et les autres à vivre ici bas tout en préparant chaque jour ce moment qui, a-t-il précisé, ne doit pas faire peur. Il a poursuivi en exhortant l’assemblée à prier, afin que le Seigneur accueille le père Urs Egli là où il n’y a ni pleurs, ni larmes, ni douleur. Et qu’il lui accorde la grâce de rencontrer dans la gloire, celui qu’il avait tant cherché sa vie durant.
De l’épitaphe qui a été faite du défunt, il ressort que le père Urs Egli s’est illustré à travers de nombreuses œuvres bienfaisantes. En plus de l’évangile qu’il prêchait à travers la forêt vierge sac à dos, avec un réchaud de secours et un filtre à eau, le père Urs Egli a mis sur pied le projet dénommé « L’eau, c’est la vie ».