C’était à l’occasion de la 75e session de la Commission nationale tenue vendredi dernier à Yaoundé.
C’est parce que la confiance n’exclut pas le contrôle en matière de formation dispensée à l’étranger que la 75e session de la Commission nationale d’évaluation de ce type de formation (CNE) a été créée. Cette institution a tiré les rideaux vendredi dernier à Yaoundé sur la quatrième session prévue dans sa feuille de route 2014. Grâce à cet exercice devenu une tradition, les experts ont passé au peigne fin tous les diplômes obtenus à l’étranger par les étudiants camerounais en vue de les authentifier et trouver leur équivalence dans le système universitaire camerounais. Ceci avec l’objectif de mettre fin à la prolifération de faux diplômes. A cette cérémonie présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Horace Ngomo Manga, il a été rappelé que « cette tradition appelle à scruter la valeur et l’authenticité des diplômes obtenus à l’étranger ou dans les écoles internationales d’une part et à se prononcer sur la reconnaissance des écoles étrangères d’autre part ».
Ainsi, sur 259 dossiers examinés, la CNE a détecté trois faux diplômes. Preuve que ses membres ont traité ces nombreux dossiers soumis à leur attention avec objectivité, rigueur et transparence. Au Minesup, c’est une question de justice et d’équité. « A chaque fois, il se trouve que des étudiants qui fournissent des informations fausses et parfois l’université mentionnée sur un parchemin n’existe nulle part dans le pays cité. C’est donc pour éviter ces écarts de comportement et cette tricherie intellectuelle que le Minesup se charge de vérifier toutes les informations relatives sur ceux qui vont à l’étranger par leurs propres moyens et leurs diplômes », explique un responsable du Minesup. Et le Sg du Minesup de rassurer que « seuls les candidats titulaires d’une équivalence du diplôme national requis, délivrée par le CNE sont autorisés à prendre part aux concours nationaux ».
