Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Pourquoi les difficultés persistent pour les Sélections nationales

LionsLes préparations pour les compétitions d’envergure sont régulièrement perturbées à cause de problèmes administratifs et logistiques.

Hier, lors du passage de CT au centre technique de la Fécafoot à Odza, l’équipe nationale des espoirs ne savait toujours pas quel serait son moyen de locomotion pour se rendre au stade Omnisports de Yaoundé, pour la séance d’entraînement de l’après-midi. « Nous n’avons pas de car. Le directeur du stade nous a verbalement dit que nous pourrons commencer à nous entraîner dès cet après-midi (hier, ndlr). Si nous n’avons rien de précis d’ici là, nous allons nous débrouiller », confie le sélectionneur des espoirs, Pierre Ndjili Ndengue. Pourtant, ses poulains préparent leur match retour contre le Zimbabwe, qualificatif pour les Jeux africains 2015. Lors de la phase aller à Harare, les Camerounais ont été défaits (1-0). C’est dire l’importance du match retour. Et ce, d’autant plus que la préparation du match aller avait déjà été émaillée de beaucoup d’insuffisances. En effet, les joueurs de la sélection nationale des moins de 23 ans en transit au Kenya ont passé deux nuits et une demi-journée à l’aéroport Jomo Kenyatta, faute de visas d’entrée au Zimbabwe. Les images des joueurs affalés sur des sièges de hall d’aéroport en plein milieu de la nuit ont fait le tour des réseaux sociaux. La raison de cette situation, des problèmes administratifs non résolus à la base. Cerise sur le gâteau, après la rencontre à Harare, Olivier Simo Kingue, joueur de Kuffour Academy, a été « abandonné » au Zimbabwe. En cause, le non-paiement de son titre de transport retour. Le joueur a finalement regagné Yaoundé quelques jours plus tard.

Des « incidents » malheureux que la Coordination générale des équipes nationales de football « regrette » plus tard dans un communiqué, tout en promettant « de prévenir de tels incidents et de préparer sereinement le match retour à Yaoundé ». Mais, les difficultés persistent. « Nous sommes rentrés en stage avec les mêmes problèmes. Ça ne sert plus à rien d’évoquer nos difficultés », déclare Pierre Ndjili Ndengue, las. A titre d’illustration, des joueurs ont été atteints de diarrhées et de paludisme, à cause notamment du manque d’eau sur le site d’entraînement. Des cas pris en charge par l’équipe médicale et dont certains ont nécessité des soins à l’hôpital central de Yaoundé. Selon le staff technique, les choses rentrent progressivement dans l’ordre concernant ce volet. Ces difficultés, la sélection nationale des -17 ans les a connues lors de la préparation de la CAN cadet 2015 au Niger. « Nous étions 40 joueurs en stage. Il n’y avait pas d’eau et juste deux citernes à moitié vide. Il nous est souvent arrivé de puiser de l’eau dans des domiciles voisins. Il y a un forage au Centre mais il est en panne », se souvient un joueur de la sélection cadets. Par ailleurs, « les joueurs étaient sous-alimentés. Nous avions enregistré une dizaine de blessés. Mais, notre boîte à pharmacie était vide », ajoute un proche de l’encadrement. Les Lionnes également ont parfois connu des désagréments, même si leur situation semble s’améliorer.

Pourtant, selon le décret du 26 septembre 2014 portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football, la gestion administrative, sportive et technique des sélections nationales est assurée par un coordonnateur général, nommé par le président de la Fécafoot. Celui-ci doit être assisté de deux adjoints. Cependant, si au niveau réglementaire les rôles semblent définis, sur le terrain, tout ne semble pas tout à fait en place pour le confort des sélections nationales.Lions

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière