Les avantages de la brique de terre compressée au cœur d’un échange sur l’immobilier.

Un matériau 30% moins cher que le béton. Qui a besoin de très peu de fondations dans la construction d’une maison. Un isolant naturel qui régule la température dans la maison et qui serait un atout vu le climat de Douala. Une matière de meilleure qualité que le parpaing. Avec un impact sur la réduction globale des coûts. Ce sont quelques-unes des informations sur la brique de terre compressée (Btc) apprises ce 2 avril 2015 lors d’une rencontre entre acteurs de l’immobilier dans la capitale économique camerounaise. Une séance d’échanges organisée par le Cercle immobilier panafricain (Cipa).

Cette initiative rentre dans les principales missions du Cipa, entre autres la création d’un réseau de professionnels sensibles aux problématiques immobilières en Afrique, la mise sur pied d’une plateforme d’échanges et d’information en vue d’initier et de faciliter les échanges commerciaux entre le continent noir, l’Europe et l’Amérique, valoriser les savoir-faire, les atouts et les potentialités de chaque continent. C’est dans cette optique que la rencontre du 2, appelée « After du jeudi », accueillait un partenaire du vieux continent. Occasion pour l’entreprise HD&S de vanter les matériaux locaux de construction et d’encourager leur utilisation. Un leitmotiv cher au gouvernement camerounais et à la Mission de promotion des matériaux locaux, la Mipromalo.

Odon Feat, président de HD&S a ainsi présenté quelques avantages de la BTC dans le contexte actuel : « C’est plus pérenne que les parpaings. Parce que le parpaing aujourd’hui est sous-dosé en ciment, il n’y a pas de gravier dedans, il n’y a quasiment plus de sable. On a donc des parpaings de très mauvaise qualité ici. Et on voit bien sur les immeubles en cours de construction que même les parpaings commencent à pourrir, parce qu’ils sont gorgés d’eau. Ils ne sont pas suffisamment compacts, étanches. »