Pierre Claver Oyono, Coordonnateur général des équipes nationales de football.

Qu’est-ce qui pose problème dans la gestion des équipes nationales ?

Depuis la mise en place de la coordination générale en septembre 2014 par le chef de l’Etat, notre principale difficulté reste l’absence des subventions de l’Etat. Ceci handicape fortement le fonctionnement normal de cette jeune structure. La fédération est ainsi obligée de rechercher par tous les moyens des solutions pour suppléer à ce manquement.

Comment sont organisés les voyages des sélections nationales ?

En ce qui concerne les voyages des équipes nationales, avant même la mise en place de la coordination générale, deux voies principales ont toujours été exploitées. Premièrement, lorsque le pays à visiter dispose d’une représentation diplomatique au Cameroun, c’est la direction administrative devenue la coordination générale qui s’en charge.

Mais lorsque le pays à visiter ne dispose pas d’une représentation diplomatique au Cameroun, il revient à la Fédération d’user de ses bons rapports avec la Fédération-sœur pour faciliter les modalités relatives à l’émigration. C’est dans ce sens que s’inscrivent les déplacements de l’Éthiopie et du Zimbabwe. En effet, la Fécafoot avait saisi trois semaines à l’avance, les fédérations de l’Éthiopie et du Zimbabwe. Ces dernières ont répondu dans les délais.

Comment comptez-vous mettre fin à ces errements répétitifs ?

Au regard de la feuille de route qui nous a été  prescrite par la plus haute autorité à savoir, gagner la CAN féminine 2016 et la CAN masculine 2019, nous implorons les autorités à nous accompagner dans ce processus en tenant leurs engagements. Par ailleurs, nous envisageons de restructurer la plupart des encadrements des différentes selections nationales pour optimiser leur rendement. 

Nous exhortons les Camerounais à faire preuve de patience, à nous accorder le temps qu’il faut pour atteindre ces objectifs au lieu de se lancer dans la désinformation et la calomnie.