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Dossier de la Rédaction

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Burkina Faso: Les pro-Compaoré à l’écart

Le code électoral adopté mardi dernier met hors-course les partisans de l’ancien président. A six mois des élections législatives et de la présidentielle, les choses se compliquent pour les pro-Compaoré. Huit cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti au pouvoir, dont trois anciens ministres, viennent d’être interpellés pour «malversations présumées». En plus, le Conseil national de transition (CNT), l’Assemblée intérimaire, a adopté mardi dernier à une large majorité un projet de loi modifiant le code électoral adopté sous l’ancien régime. Les députés ont voté 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions. Le code électoral, dans sa nouvelle version, interdit aux partisans de l’ancien président burkinabè de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Selon toute vraisemblance, Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, pressenti comme candidat du CDP à la présidentielle, est de fait écarter de la course.

Aussitôt adopté, le nouveau projet de code électoral fait déjà polémique. Pour Chérif Sy, président du CNT, «l’histoire est en marche. Notre peuple continue à s'exprimer pour conduire notre pays vers la renaissance démocratique». Une démarche saluée par le Balai citoyen, un collectif de jeunes activistes ayant contribué au renversement de l’ancien président. Pour son porteparole, Guy Hervé Kam, «vouloir modifier une Constitution est un crime politique». A l’opposé, les partisans de Blaise Compaoré crient à l’injustice. Mardi dernier, ils ont manifesté à quelques pas du siège du CNT. Foulant au pied la mise en garde lancée 24heures plus tôt par Auguste Denise Barry, ministre de la Sécurité, à l’endroit des «instigateurs de troubles»  et toute personne «coupable de troubles à l'ordre public, d'atteinte à la sécurité des personnes et d'atteinte à la sûreté de l'Etat». Les contestataires ont été repoussés dans leur élan par la police. En attendant sa promulgation par le président Michel Kafando, le nouveau code électoral doit encore être validé par le Conseil constitutionnel.

Raison pour laquelle les pro-Compaoré gardent encore espoir d’être réhabilités. «Comme nous sommes dans un Etat de droit, le Conseil constitutionnel dira le droit», a fait savoir Boubacar Bouda, député du CDP.

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