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Dossier de la Rédaction

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On pense la gestion de l'eau du Bassin de la Sanaga

Un atelier national de lancement du processus ouvert par le Minee mercredi à Yaoundé.



Le gouvernement camerounais est en train de mettre en place un cadre de Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans le bassin versant de la Sanaga. Il s’agit là du fleuve le plus long du pays, qui arrose le territoire sur à peu près 135 000 Km². Ce cours d’eau prend sa source en amont, au niveau de l’Adamaoua et traverse en aval plusieurs régions du Cameroun, notamment le Centre et le Littoral, avant de se jeter à la mer. La Sanaga compte, par ailleurs, une dizaine d’affluents dont le Mbam, le Noun, le Djerem, le Lom et le Pangar.

L’intérêt de mettre en place une autorité chargée de la gestion du bassin versant de la Sanaga repose en réalité sur les projections futures. Etant entendu qu’il y aura bientôt, précisément avant la fin de l’année 2015, avec la mise en eau partielle du barrage de Lom Pangar, beaucoup plus d’eau mais aussi une forte demande, pour pouvoir alimenter les multiples autres barrages en gestation sur ce fleuve : Natchigal, Song Mbengue, Song Dong, Grand Edéa, etc. En effet, « le barrage réservoir de Lom Pangar va jouer le rôle de régulation pour les fluctuations saisonnières qu’on connaît souvent pendant la période d’étiage. Bientôt, on pourra donc amoindrir l’impact de cet étiage et aisément mettre en place la série d’autres barrages en projet », explique un ingénieur de Electricity Development Corporation (EDC). Notre source souligne que « la forte pression viendra également des acteurs du secteur de l’agriculture, question d’alimenter les surfaces agricoles et autres élevages. Certes, l’opérationnalisation prochaine du barrage de Lom Pangar va optimiser de façon considérable la puissance de la Sanaga, mais il y a aussi des questions environnementales à prendre en compte ». C’est tout cela qui impose la mise en place d’un organe de gestion cohérente des ressources en eau. Laquelle aura une approche globale de la situation.

Au sein de cet organe, il y aura naturellement l’Etat, qui impulse la politique nationale, mais aussi des agriculteurs, les producteurs d’énergie, les collectivités territoriales et autres ONG en charge de la protection de l’environnement. Bref, tous les acteurs qui utilisent les points d’eau, pour que chaque partie fasse le suivi, pose ses problèmes afin que le groupe y apporte des solutions concertées dans l’intérêt global. Les travaux préparatoires à la mise en place de cet organe, baptisé « Commission du bassin de la Sanaga » ont démarré hier, sous la présidence de Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee). Pour lui, « cet atelier participe de la volonté du gouvernement de moderniser le secteur de l’énergie. Cette autre démarche vise à réglementer la gestion du bassin versant de la Sanaga et à la fin de ces travaux, nous espérons pouvoir mettre sur pied une feuille de route qui va permettre d’élaborer des textes organiques en vue d’une gestion plus harmonieuse de la Sanaga. »



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