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Dossier de la Rédaction

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Affaire Epouhé: Les réquisitions du ministère public attendues

TCSA l’audience d’hier, son avocat a demandé au tribunal d’ordonner la main levée de saisie du compte de Me Lydienne Eyoum dans lequel, se trouvent les fonds sollicités.

Les choses se précisent dans l’affaire Serge Epouhé contre Me Lydienne Eyoum et le ministère public. En rappelant les faits à l’audience d’hier au Tribunal criminel spécial (TCS), l’on a appris de Me Memong, avocat de Serge Epouhé que son client est l’administrateur des biens de son père Jacques Epouhé. Ce dernier était un conducteur de bateau au port de Douala. Selon les dires de l’avocat, ces conducteurs avaient droit aux primes. Mais de mars 1994 à mars 1995, ses collègues et lui n’en avaient pas reçues. C’est ainsi qu’ils ont engagé Me Lydienne Eyoum pour recouvrer ces primes auprès de leur employeur. Dans leurs arrangements, l’avocate devait percevoir 10% de la somme sollicitée : plus de deux milliards de F. Plus exactement 2 194 507723 F.

Lorsque Me Lydienne Eyoum s’empare du dossier, elle réussit à recouvrer les fonds sollicités. Elle émet ensuite des chèques au nom de différents bénéficiaires. Jacques Epouhé étant décédé, c’est son fils Serges Epouhé qui doit récupérer les 60 millions qui reviennent à son père. Mais lorsque ce dernier est contacté par Me Lydienne Eyoum, il n’arrive pas le jour-J, parce que travaillant à l’étranger. Lorsqu’il parvient à regagner le Cameroun, il a du mal à recouvrer les fonds à la BICEC bien qu’ayant le chèque. La raison, c’est qu’en cette période, Me Lydienne Eyoum faisait déjà l’objet de poursuites dans l’affaire de détournement de deniers publics dans laquelle, elle a été condamnée à 25 ans de prison. Avec pour co-accusés, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Polycarpe Abah Abah et l’huissier de justice, Me Baleng Maah, qui avaient été acquittés pour « faits non-établis ».

Durant les procédures relatives à cette affaire, le juge d’instruction avait ordonné la saisie de ses comptes alors que les 60 millions de Serges Epouhé s’y trouvaient. Cependant, précise Me Memong, cette saisie est intervenue alors que les autres avaient récupéré leur argent. « A partir du moment où le chèque avait déjà été émis par Me Lydienne Eyoum, l’argent appartenait déjà à Serge Epouhé. Nous sollicitons que le tribunal ordonne une main levée de la saisie du compte afin que son client puisse récupérer ses fonds », a suggéré Me Memong.

Le témoin du demandeur, Christophe Nchare, employé à la BICEC est venu, preuves à l’appui confirmer les dires de l’avocat. Il a ainsi reconnu que le compte de Me Lydienne Eyoum existait bien dans cette banque. Non sans mentionner qu’il y a eu plusieurs retraits et qu’à un moment donné, il restait 61 millions de F.

Interpellé pour les réquisitions intermédiaires, le ministère public a sollicité une suspension d’audience. Doléance qui a reçu un avis favorable de la part du collège des juges. La cause sera ainsi rappelée au TCS le 23 avril prochain.

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