Les gynécologues nationaux et africains planchent depuis sur ces complications depuis hier à Yaoundé. « Avant de lancer la fusée, il faut d’abord procéder à une évaluation afin de se rassurer si tout le matériel a été mis en place, s’il fonctionne comme il se doit ou encore si les utilisateurs savent l’utiliser ». Dixit le Pr Jean Marie Kasia, président de la Société africaine de chirurgie endoscopique en gynécologie (AFSGE), par ailleurs directeur du Centre hospitalier de recherche d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH). C’était hier au cours du lancement du 6e atelier de chirurgie endoscopique en gynécologie dont le thème s’articule autour de : comment faire pour juguler une hémorragie. « Quand on est chirurgien, on n’est pas à l’abri des complications notamment les hémorragies et pour cela, il est important pour le gynécologue de savoir faire les sutures sans ouvrir le ventre de sa patiente », explique le Pr Jean Marie Kasia. Il sera question pendant cinq jours d’inculquer aux gynécologues nationaux et ceux venus d’ailleurs d’acquérir des notions sur comment faire les nœuds intra corporel endoscopique.
Concernant les modules de formation, les cours de ce jour vont porter sur les interventions chirurgicales retransmises en direct du bloc opératoire, comment éviter les complications, l’importance de la suture en chirurgie endoscopie et l’analyse des différentes techniques (introduction, retrait des aiguilles et fils dans la cavité abdominale etc.
