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Dossier de la Rédaction

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Les gynécologues nationaux et africains à l’école

Venus de plusieurs pays, ils prennent part depuis lundi à Yaoundé au 6e atelier relatif aux interventions chirurgicales à ventre fermé. La chirurgie endoscopique est une chirurgie qui se fait par de petits orifices et on peut en faire partout. Soit à travers le ventre et là on parle de laparoscopie, soit par les voies génitales ou hystéroscopie. C’est désormais possible au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine de Yaoundé (CHRACERH). Depuis hier deux femmes en ont subies chacune de ces interventions chirugicales. « Tout s’est bien déroulé. Elles se portent bien et vont commencer à marcher dès demain », confie le Pr Jean Marie Kasia,président de la Société africaine de chirurgie endoscopique en gynécologie (AFSGE) et administrateur du CHRACERH. C’était à l’occasion de l’ouverture officielle du 6e atelier de chirurgie endoscopique en gynécologie. Placé sur le thème formation intensive sur les sutures laroscopiques, les participants venus de divers pays se mettent à la page sur les dernières avancées technologiques en la matière. Question de s’arrimer aux normes internationales.

A cette occasion, Pr le Pr Jean Marie Kasia, il est question de monter en puissance. Ce qui veut dire qu’au CHRACERH désormais, les gynécologues camerounais  sommes capables de faire cette chirurgie. « Il fallait passer par cet étape pour montrer que l’hôpital fonctionne déjà bien que les premières consultations ont commencé en avril 2014. Maintenant que c’est parti, je pense que c’est tout au bénéfice de la femme camerounaise en particulier et africaine en générale », ajoute-t-il. L’objectif de cette rencontre est de  former au final  le maximum possible des gynécologues qui soit capable de bien prendre en charge la santé de la femme. L’importance étant donc d’apprendre à ces gynécologues toutes les astuces qui sont autour cette chirurgie étant donné que le CHRACERH dispose d’un matériel sophistiqué.

A cette cérémonie présidée par Emmanuel Tonye, vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’université de Yaoundé I, representant le recteur empêché, les différents orateurs ont salué l’implantation de ce gros œuvre par le président de la Réublique Paul Biya et la première dame camerounaise Chantal Biya. Une référence en matière de chirurgie endoscopique et gynécologique en Afrique qui permet une pratique aisée des actes chirurgicaux grâce à un matériel de pointe. Et pour Dr Joséphine Kouassi Kassi, responsable de formation, c’est un challenge car il faudra opérer comme en Europe. Et le Pr Bruno Van Herendael, président de la société internationale d’endoscopie gynécologique, pour faire des sutures, il faut s’entraîner. Pendant cinq les apprenants vont apprendre entre autres à faire les nœuds intra corporel endoscopique, à éviter les complications à l’instar des hémorragies.

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